«La lettre du mardi»

exemplaire n°2 du 26.12.2016 envoyée le 30.12.2016

Informations hebdomadaires par mail

envoyées à tous les membres de notre FMNS

 FEDERATION DES MAITRES

NAGEURS SAUVETEURS

11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 mail : Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

DON D’ORGANES :

Nous devenons tous «donneurs par défaut»

à partir du 1er janvier 2017

Pour s’opposer au don d’organes,

il suffira de s’inscrire sur le registre national des refus. 

       À partir du 1er janvier 2017 (soit dans 2 jours) et l’entrée en vigueur d’un amendement de la loi Santé votée en 2015, le « principe de consentement » est réaffirmé. Pour s’opposer au don d’organes, il suffira de s’inscrire sur le registre national des refus. Dans la pratique, la famille pourra toujours produire une trace écrite si elle a la conviction que le défunt refusait de donner ses organes.

          À partir du 1er janvier 2017, les règles du don d’organes seront modifiées. Faute de volonté contraire exprimée, chaque citoyen sera considéré comme donneur d’organes. On parle ici du «principe de consentement      ».

 L’avis de la famille n’aura plus aucun poids juridique

          Ce «   principe de consentement » existait déjà dans la loi Caillavet de 1976 mais un nouvel amendement de la loi Santé, adopté en décembre 2015, vient supprimer l’obligation pour le médecin de « s’efforcer de recueillir auprès des proches l’opposition au don d’organes éventuellement exprimée de son vivant par le défunt, par tout moyen ».

          La loi santé de Marisol Touraine prévoit, en effet, que tout défunt sera considéré « donneur par défaut », à moins d’être inscrit au Registre national des refus. Le médecin pourra y accéder en ligne avec la seule carte d’identité du patient et l’avis de la famille n’aura plus aucun poids juridique.

 L’Ordre des médecins est opposé à la mesure

          Reste que la famille pourra encore avoir son mot à dire. Si le défunt ne s’est pas inscrit sur le Registre de refus et qu’une trace écrite mentionnant son opposition au don d’organes existe, les proches pourront la faire valoir. Encore faut-il que le nom, l’adresse et la date de naissance y figurent, souligne France Soir. Il sera également possible d’apporter un « témoignage oral d’opposition». La famille devra alors le retranscrire par écrit et le signer.

          À noter que l’Ordre des médecins est opposé à cette mesure, dans laquelle il voit une exclusion des proches du processus de dialogue. La Fédération des associations pour le don d’organes et de tissus humains (France ADOT) craint, elle, « une méfiance des familles et la remise en cause de la volonté d’être donneur chez nombre de nos concitoyens ». En revanche, le gouvernement estime que l’automatisation du prélèvement d’organes permettra d’augmenter le nombre de dons.

20 000 patients sont actuellement sur liste d’attente.

533 malades sont décédés en 2015 alors qu’ils attendaient une greffe FIN

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Nouvelle Calédonie à Lifou le 10 décembre 2016

L’apnéiste disparu retrouvé mort

            Il n’avait plus donné signe de vie depuis le 7 décembre au soir. L’apnéiste disparu à Lifou a été retrouvé décédé trois jours après, à 6 heures du matin, par les habitants de l’île. La victime, âgée d’une trentaine d’années, et trois amis étaient partis plonger à proximité des falaises de Hnathalo. En fin de soirée, ces derniers s’étaient inquiétés de l’absence de leur camarade qui n’était pas remonté à la surface. Les recherches, d’abord le long de la côte et ensuite par voie aérienne avec l’hélicoptère de la gendarmerie, s’étaient révélées infructueuses. Une enquête est en cours afin de faire toute la lumière sur ce décès FIN

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