La LETTRE du mardi n°5 du 16 JANVIER 2017
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Une très grande porte, avec
la santé,
s’ouvre au métier d’éducateur
sportif
Nous
devions faire une différence nette entre :
-- la rééducation
fonctionnelle, réservée aux masseurs kinésithérapeutes suite à ordonnance
médicale
ET
-- l’entraînement
sportif réservé aux éducateurs sportifs. Nous n’avions pas le droit d’employer
le mot «thérapie».
Avec cette loi n°2016-41 du 26 janvier 2016 article 144 et ce décret du
30 décembre 2016,
les
éducateurs peuvent maintenant prendre en charge des séances ordonnées par un
médecin, prises en charge et facturées à la sécurité sociale et aux
mutuelles, telles que la lutte contre l’obésité, et «toute affection de longue
durée». Cette notion peut inclure aussi pas mal de monde notamment les
cardiaques, les diabétiques, les stessés, les infirmes, les scolioses etc etc
à l’exception «des patients présentant des limitations fonctionnelles sévères»
art D 1172 3
Ceci ouvre donc de grandes possibilités que les MNS, BEESAN,
BPJEPS-AAN et équivalences ne doivent pas négliger.
Si certains MNS ne se décident pas à mettre ces cours en place à leur
profit, des associations plus ou moins «bidons» avec des gens plus ou moins
brevetés vont rapidement nous «prendre notre pain» comme nous le constatons
dans beaucoup de piscines avec l’aquagym.
Nous l’avons traité plusieurs fois dans notre revue
mensuelle « Enseigner et Sauver » : la formule de
l’association loi 1901 n’est pas à recommander. Elle est souvent très onéreuse.
Il faut payer les charges patronales et salariales et il n’est pas possible de
«sortir» des salaires sous forme de «frais» aux risques de se retrouver un jour
ou l’autre poursuivi en justice pour «abus de biens sociaux» et redressés
fiscalement. De plus une association qui reverserait ses bénéfices serait
imposée (et redressée) comme une société, avec TVA.
La meilleure formule demeure le «travailleur indépendant» ou «micro entreprise»
à partir du moment où l’éducateur(s) a un certain chiffre d’affaires.
L’éducateur doit être assuré obligatoirement responsabilité civile
professionnelle. Il facture à son nom «exonéré de TVA». Rappelons que notre
FMNS étant un syndicat permet d’obtenir une réduction fiscale de 66% sur sa
licence. Celle-ci revient donc pour un an de date à date à 155 euros - 66% =
34% = 52.70 euros (assurance RC professionnelle, abonnement à la revue
mensuelle, défense recours tout compris).
Notre FMNS
envoie ce jour à tous les adhérents de notre FMNS une étude approfondie et tous
les textes de loi sur cette nouvelle activité.
Le conseil d’administration FMNS.
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