«La lettre du mardi de notre
FMNS» n°10
du 21.2.2017 envoyée le 21.2.2017
Edition
MNS, (BEESAN,
BPJEPS-AAN, stagiaires)
DANS et HORS de notre FMNS
Informations
hebdomadaires gratuites par mail
à
toute notre branche professionnelle ou saisonnière.
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Leçons de natation et aquagym
:
RSI : 11 ans d’incompétence
et la haine monte encore !
Tiens,
ça y est : les journalistes semblent s’éveiller au fait que les indépendants en
ont plus qu’assez de leur régime d’assurance sociale, le RSI. Peut-être est-ce
la proximité des élections ? Peut-être est-ce la grogne, jusqu’à présent
diffuse, qui commence à cristalliser
?
Certains candidats ont indiqué leur intention de supprimer ce régime.
-- Benoit Hamon évoque sa disparition au profit d’un « statut social unique de
l’actif », terme un peu vague qui couvrirait aussi bien le salarié que
l’indépendant.
-- Marine Le Pen envisage de, je cite, « le remettre sérieusement à plat » là
où une dissolution pure et simple serait probablement plus efficace.
-- François Fillon voudrait semble-t-il le remplacer par une « Caisse de
protection des indépendants », ce qui a un parfum de redite et ne respire guère
l’efficacité.
-- Emmanuel Macron a, lui aussi, évoqué la question dans son style inimitable
où de grands moulinets chaleureux viennent brasser tendrement une grosse
bouffée d’air tiède.
Notre prochain
président décidera-t-il d’une vraie remise à plat de ce véritable scandale ? Allez savoir. En tout cas,
la France commence à en avoir plus qu’assez d’un régime qui devient de
plus en plus prohibitif, qui assure de plus en plus mal et qui a le toupet de
harceler ses assurés avec l’obstination bornée que seule peut déployer une
administration confie dans son monopole et ses habitudes.
Selon le troisième baromètre réalisé par le syndicat des indépendants
: 76% d’entre eux ne sont pas satisfaits du RSI et 94% estiment que sa
mise en place en 2008 n’a pas constitué une avancée pour leur protection
sociale. «C’est
une véritable catastrophe industrielle » (ce sont les mots de la Cour des comptes en
2012)
touchant plus de six millions d’indépendants en France. Cette institution est
calamiteuse, on ne parvient toujours pas à s’en débarrasser. Cependant, après
des années pendant lesquelles les autorités, avec l’autisme compact qui les
caractérisent, n’ont absolument rien fait, on assiste à présent à des
mouvements de haine de plus en plus marqués de la part des assurés eux-mêmes.
Il faut dire que beaucoup d’entre eux, poussés à bout par ce mammouth
bureaucratique destructeur d’emploi, ont pu consacrer cette partie de l’énergie
auparavant nécessaire à développer leur activité, à rentrer dans le lard de
l’imposant pachyderme ravageur.
Ce n’est plus quelques
mécontents qui claquent la porte, ce sont des centaines de milliers d’indépendants qui fuient le navire
en perdition.Il y a de quoi. Entre les appels de cotisations farfelus, qui
changent d’une fois à l’autre sans qu’on puisse expliquer exactement pourquoi,
la gestion calamiteuse des usagers (dont 35,6% estiment que les services du RSI
sont injoignables) ou de leurs dossiers qui se font balader d’un service à un
autre, les innombrables problèmes informatiques aussi impromptus que commodes
pour expliquer les erreurs accumulées, le régime est devenu un véritable
cauchemar pour une proportion croissante d’affiliés.
Cette institution a augmenté ses cadres (sans les
autres employés) de 13% en 2016.
On s’étonnera en effet qu’un
régime qui surponctionne à droite et à gauche puisse se permettre ces largesses
pour ses cadres. Ce régime s’enfonce dans le n’importe quoi vibrant d’incompétence.
et en arrive à provoquer la haine. Mais après tout, tant que les fonds coulent à flot, il serait
dommage de ne pas profiter, de l’argent des autres, n’est-ce pas ? Soyez
certains que les entrepreneurs et indépendants qui paient pour ce bastringue
continueront de recevoir leurs factures (et parfois, en plusieurs exemplaires,
avec variation des montants et des explications), pendant que d’autres
continueront à se battre pour obtenir leur dû lorsqu’ils tombent malade.
En parallèle, les candidats à la présidentielle ont, semble-t-il, pris la
mesure du malaise qui règne. Pour le moment, les solutions qu’ils préconisent
ressemblent à des bricolages ou des impasses. Ce problème traîne depuis plus de
dix ans – (la création du monstre remonte à décembre 2005).
À ce rythme, dans dix ans, ce problème sera presque résolu ! H. Seize
Hashtable n
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Nos lecteurs nous écrivent au sujet
des :HAMMAMS :
surveillance et obligations
sur le bassin et espaces détente.
Fréquentation par les pompiers, militaires ou
kinés hors heures d’ouverture.
Valérie COUDURIER BEESAN Lanslebourg (Savoie)
QUESTION : J’ai en charge la
surveillance et la sécurité d’une partie d’un établissement privé comprenant
bassin de natation, espace détente, sauna.
1°/ Quelles sont vos recommandations
lorsque la piscine comprend un espace détente avec sauna et hammam ? 2°/
Affichage et recommandations ? 3°/Pompiers et groupements professionnels
:
les pompiers souhaitent venir
s’entrainer le matin, lorsque la piscine est fermée. Quelles sont les
précautions à prendre ? 4°/ Que devons nous mentionner sur la convention?
5°/ Kinésithérapeute :
Le kiné veut également profiter de la
piscine pour faire de la rééducation, en matinée également lorsque la piscine
est fermée (il n’y a que le technicien). Que doit on préciser dans la
convention ?
REPONSE de notre FMNS :
1°/ Hammam+ sauna+
espace détente :
«TOUTE» la surface de la piscine doit
être surveillée de façon «CONSTANTE» par un MNS ou BEESAN ou BPJEPS AAN (ou
éqauivalence).
Le hammam et sauna doivent être suivis
régulièrement, mais ne demandent pas une surveillance « constante »
(voir accident mortel piscine
hammam Royan). Lorsqu’on demande à un MNS de quitter la surveillance de sa
piscine pour s’occuper, à certains moments du hammam, cela pose des problèmes
très graves après une noyade ou un accident grave . Il faut donc prévoir des
panneaux ou(et) des fermetures pour empêcher l’accès du bassin à certains
moments pour ne pas avoir l’obligation de le surveiller avec trop peu de monde,
ce qui serait ruineux pour un organisme privé.
2°/
Affiches et avertissements :
Il y a nos affiches gratuites
« Apnées interdites - garde des enfants - épileptiques » et autres
recommandations qui sont envoyées gratuitement par notre FMNS. Nous vous en
envoyons quatre.
3°/ Accès
pompiers, militaires... hors heures d’ouverture :
Vous devez exiger ou un MNS ou un BNSSA à jour de toutes ses révisions
--
BNSSA ET DERNIERE REVISION
+ PSE1 OU PSE2 ET REVISION
RECLAMEZ COPIES DES BREVETS que vous
archivez avec la convention,
Il faudra penser à exiger les
révisions en temps voulu y compris des pompiers
Et chaque fois que se présente un
nouveau.
4°/ Accès
kiné pour ses «cours de rééducation» :
Obligation de fournir et de rémunérer
un BNSSA ou un MNS. Nous vous envoyons demain la lettre de « L’ordre des
kinésithérapeutes »
qui leur demande de prendre un
BNSSA ou MNS pendant leurs cours pour la surveillance, mais en aucun cas ils
doivent être seuls sur la piscine avec leurs clients
Vous devez aussi voir avec ce BNSSA ou ce MNS les appareils de ranimation
propres à votre piscine et les systèmes d’alerte (téléphone etc).
5°/
Mentions contrats :
-- Il faut bien faire préciser dans le
contrat PAR ECRIT quelle rééducation, pour qu’il n’empiète pas sur le
« sport sur ordonnance »
alors que les MNS sont habilités à faire maintenant, voir notre « Lettre
du Mardi » du 17.1.2017.
-- Il faut bien préciser sur la
convention qu’il n’y aura pas de propriété commerciale.
-- Lorsque le kiné fait ses cours en
piscine ils doivent au moins être surveillés par un BNSSA ou MNS.
-- Les conditions d’alertes et de
secours doivent être précisées par écrit;, en définissant : qui fait quoi ?
Il ne faut jamais oublier que nous en
sommes à 4 morts en aquagym. (sport qui à l’air sans danger).
Attention vous
êtes sur un terrain glissant ! FIN
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