« La
lettre du mardi de notre FMNS»
n° 21 du
9.5.2017
Informations hebdomadaires
gratuites par mail
à toute notre branche
professionnelle ou saisonnière.
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** La diffusion nationale des offres d’emploi, par notre FMNS,
continue :
n « saisons » et
« carrières » pour les MNS, BEESAN, BPJEPS AAN, équivalences.
n « saisons » pour les BNSSA.
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** EPILEPSIE :
12 mythes et idées fausses.
1.
On peut avaler sa langue durant une crise.
Il est physiquement impossible d’avaler sa langue.
2. On doit mettre quelque chose entre les mâchoires d’un
épileptique qui a une crise.
Surtout pas ! On risquerait ainsi d’ébrécher
les dents, de fendre les gencives ou même de fracturer la mâchoire de la
personne. Les premiers soins adéquats sont simples. Il suffit de tourner
doucement la personne sur le côté et de mettre un coussin ou un vêtement replié
sous sa tête afin de l’empêcher de se blesser.
3. On doit maîtriser un épileptique en crise.
Il ne faut jamais tenter de maîtriser la personne !
La crise suit son cours et on ne peut l’arrêter.
4. L’épilepsie est contagieuse.
Oui, aussi contagieuse qu’une blessure
par balle ! On ne peut tout simplement pas
attraper l’épilepsie au contact d’une autre personne.
5. On ne voit l’épilepsie survenir que chez les enfants.
L’épilepsie frappe les plus de 65 ans presque aussi souvent que les enfants de
moins de 10 ans. Au troisième âge, les crises sont souvent la conséquence
d’autres problèmes de santé tels qu’un accident vasculaire cérébral ou un
trouble cardiaque.
6. Les personnes atteintes d’épilepsie sont handicapées et ne
peuvent pas travailler.
Les personnes épileptiques ont les mêmes habiletés et la même intelligence que
la moyenne des gens. Certains présentent des crises graves et ne peuvent
travailler, d’autres ont une productivité tout à fait normale et poursuivent
une carrière exigeante avec succès.
7. Les personnes épileptiques ne doivent pas occuper des postes
comportant des responsabilités et générateurs de stress.
Les troubles épileptiques s’observent chez des personnes de tous horizons
professionnels et qui se trouvent à tous les niveaux hiérarchiques, dans le
monde des affaires, les gouvernements, les arts et les professions libérales.
Nous n’en sommes pas toujours conscients car beaucoup de ces personnes, même de
nos jours, préfèrent ne rien dire à ce sujet par peur de ce que les autres
pourraient penser.
8. Avec les médicaments qui existent aujourd’hui, l’épilepsie est un
problème pratiquement résolu.
L’épilepsie est un trouble chronique qui peut être traité avec succès dans un
grand nombre de cas. Malheureusement, le traitement n’est pas toujours efficace
et il existe un besoin pressant de pousser la recherche.
9. L’épilepsie est un trouble rare qui ne touche pas beaucoup de
gens.
Au Canada, l’épilepsie concerne au-delà de deux fois plus de patients que
l’infirmité motrice cérébrale (55 000), la dystrophie musculaire (28 000), la
sclérose en plaques (39 000) et la fibrose kystique (3 400) réunies.
L’épilepsie peut se manifester de manière isolée ou accompagner d’autres
pathologies du cerveau telles que l’infirmité motrice cérébrale, la déficience
mentale, l’autisme, la maladie d’Alzheimer et les traumatismes crâniens.
10. L’épilepsie n’est pas une maladie mortelle.
Il demeure qu’elle est parfois une maladie très grave et que certains patients en
meurent. Les spécialistes estiment que plusieurs décès chaque année au Canada
surviennent suite a des crises prolongées (état de mal épileptique).
11. On
ne peut prévoir ce qu’une personne fera pendant une crise épileptique.
Les crises suivent habituellement un schéma caractéristique, et la personne
agit à peu près de la même façon chaque fois. Son comportement peut être
inapproprié, mais il est peu probable qu’il constitue un danger pour les
autres.
12. Les personnes souffrant d’épilepsie sont physiquement limitées
dans ce qu’elles peuvent faire.
Dans la plupart des cas, l’épilepsie ne diminue pas l’aptitude physique, bien
que certains soient plus gravement atteints et puissent être limités dans les
activités physiques qu’ils peuvent faire. n
** PARIS le 6 mai 2017
Le Concours Lépine 2017 vient de récompenser l’inventeur
d’une balise facilitant les secours.
L’inventeur : Alexandre DEFROMONT, un
sapeur pompier de Salon en Provence (13).
Il s’agit d’une balise permettant aux secours de retrouver plus facilement le
lieu à intervenir et gagner ainsi «un temps précieux».
C’est une balise de localisation et de signalisation de sinistres pour
faciliter les interventions de secours lors d’un incendie ou d’un malaise.
«
Tous les services de secours et d’urgence rencontrent des problèmes de
localisation et le but était d’optimiser le temps, un facteur important pour
sauver une vie ». Ce
système qui peut être activé par une télécommande ou une application.
Des flashs lumineux
visibles à 10 kms
La balise, qui doit être placée sur le mur de l’habitation donnant sur la
route.
Elle appelle immédiatement les
pompiers et leur procure toutes les informations sur la localisation de l’habitation
où ils doivent intervenir, le code d’entrée s’il y en a un, ainsi que les
données médicales des habitants, facilitant ainsi l’intervention des secours.
«La balise transmet des données sur
les patients : l’âge et le sexe de la personne, des antécédents médicaux, les
traitements en cours ou encore les allergies», a détaillé Alexandre Defromont. «Cela permet de
gagner un temps précieux sur le diagnostic patient », a-t-il ajouté.
Grâce à cette invention, le sapeur-pompier a obtenu la plus prestigieuse
récompense du Concours Lépine, le Prix du président de la République, et reçu
le fameux vase en porcelaine de Sèvres. FIN
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