« La lettre du mardi de
notre FMNS»
n°26 du 20 juin 2017
(lettre envoyée plus tôt
le 15.6.2017, en raison de l’actualité)
Informations hebdomadaires
gratuites par mail
à toute notre branche
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FEDERATION DES MAITRES
NAGEURS SAUVETEURS
Bureau
central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT
nouveau tél : 05 24 61 44 81 —
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n Tribunal
correctionnel d’Agen hier le 14 juin 2017
Noyade mortelle d’un
enfant - Imprudence d’un parent - Retournement des tribunaux :
les
juges condamnent maintenant aussi les parents :
6
mois de prison ferme + 9 mois avec sursis
+
100 000 euros de dommages et intérêts.
1
ère note FMNS : ces
dernières années nous avons vu défiler devant les tribunaux bon nombre de
parents qui étaient largement responsables de la mort par noyade de leur
enfant. Ils l’avaient purement et simplement abandonné, mais bouleversés par
leur malheur, ils cherchaient avec avocat(s) à se faire disculper
officiellement par les juges, en faisant condamner le ou les MNS et BNSSA. Ces
parents pleuraient souvent à l’audience et quand ils avaient la chance de
tomber sur une juge, parfois en mal d’enfants, le MNS ou le BNSSA «l’homme de
l’art» (ou toute l’équipe) était accusé de tous les maux traité comme un
délinquant.
Il s’en est suivi une négligence généralisée, dans toute la France, en ne
respectant pas l’obligation de clôturer les piscines familiales. Beaucoup de
parents estimant, après de multiples noyades classées sans suite, dans les
piscines familiales, qu’ils ne risquaient plus rien et il s’en suit encore
maintenant et régulièrement un nombre important d’enfants noyés décédés.
Il apparait maintenant que les juges reviennent sur cette justice à deux vitesses
et les parents directs ou indirects sont condamnés fermement.
Ici le tribunal correctionnel d’Agen a condamné plus lourdement que ce que
réclamait le parquet (l’accusation). Nous avions déjà relaté les différentes
audiences (où nous étions), où cette affaire avait été renvoyée plusieurs fois
suite à des demandes de complément d’instruction.
A la fin d’une de ces audiences préliminaires, les membres d’une des deux
branches de cette famille de marchands ambulants, impatients d’entendre la
condamnation, en étaient arrivés aux mains dans la salle des Pas Perdus du
tribunal d’Agen (devant les salles d’audience). La procureure en était sortie
de son piedestal pour essayer de les séparer, en vain...L’accusée Mme BIASON
avait été obligée de s’enfuir sur la place devant le palais de justice, sous
les coups de ses cousins alors que les gardiens de la paix ne bougeaient pas
face à ces forains au physique d’Obélix.
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HIER,
le 14 juin 2017 le tribunal correctionnel a enfin jugé :
Les
faits : Les parents étaient séparés. Le père avait confié l’enfant Lina, 3
ans, à la compagne de son cousin Mme Blason, qui n’avait pas de travail.
Il semblerait, sans que cela soit confirmé, que cette gardienne improvisée «se soit absentée
pour faire des courses» selon les parents, «le temps de rentrer dans
ma maison, située à une dizaine de mètres de la piscine, pour me préparer un
café» selon la gardienne. La fillette aurait été assise sur l’échelle
surplombant l’eau, avec uniquement les pieds immergés. Àu retour de la
gardienne, le corps de l’enfant flottait sur le dos. Il semblerait qu’au lieu
de se jeter à l’eau elle soit allée alerter une voisine, sans qu’on ait pu
définir avec précision le rôle des uns et des autres à ces moments précis.
Le jugement : 6 mois ferme + 9 mois avec
sursis + 100 000 euros de dommages
Le ministère public a requis, après l’intervention des avocats des deux
parties, 12 mois de prison avec sursis à l’encontre de la prévenue.
Le tribunal correctionnel est allé plus loin que le
parquet et a finalement condamné la
prévenue Mme Blason plus lourdement à 15 mois de prison dont 9 avec
sursis et 100 000 e de dommages et intérêts. La famille pourra les toucher avec
le Fonds de garantie aux victimes.
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2
ème note FMNS :
-- Espérons que cette lourde condamnation fera méditer bon
nombre de propriétaires de piscines familiales et les amènera à clôturer leur
bassin.
--
Peut-être que certains parents qui, par leur négligence ont provoqué la noyade
mortelle de leur enfant, hésiteront à poursuivre devant les tribunaux les MNS
et les BNSSA, en ayant peur d’être condamnés eux mêmes ! J.M.Lapoux
n
n Gouvieux
(Oise), hier, mercredi 14 juin 2017
Le
prof. accompagne les enfants à la piscine… il se noie !
«L’accompagnateur» de
cette classe a été réanimé par les pompiers qui étaient eux aussi à la piscine
pour leur séance de sports.
Au matin d’hier,
quatre professeurs encadraient une classe de 27 élèves du collège privé de
Montesoni de Chantilly, l’un des «accompagnateurs» s’est noyé. Rapidement, les
MNS-BEESAN sont arrivés à extraire l’homme de l’eau et lui ont prodigué les
premiers soins. Il était en arrêt cardio-pulmonaire.
Ce matin là, les
pompiers étaient dans cette même piscine. Ils ont pris rapidement le noyé en
charge et le coeur s’est remis à battre grâce aux massages cardiaques.
Appuyés par une équipe du SAMU, les pompiers ont évacué rapidement
«l’accompagnateur» vers l’hôpital de Creil. Dans le même temps, une cellule
d’urgence médico-psychologique avec 1 médecin et 3 infirmiers ont pris en
charge les enfants sous le choc. Les ados ont pu rentrer au collège vers midi.
La piscine a rouvert au public à 13 heures -- FIN
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