** Roquebrune-Cap-Martin (Alpes Maritimes) le 6
mai 2017
La piscine Tournesol a pris
feu intégralement
L’impact de la foudre
privilégié
Une
explosion s’est fait entendre
Si
l’hypothèse criminelle a rapidement été écartée, du fait de l’absence d’accélérateur
(essence, white spirit, gasoil...), c’est donc la piste accidentelle qui est
privilégiée.
Ce serait la foudre qui aurait embrasé la toiture en forme de bulle. Le
sinistre n’a pas fait de victime.
Selon l’expert : la carbonisation est partie du toit, la surintensité des
câbles... Le court-circuit a été exclu puisque l’électricité et le gaz étaient
coupés depuis la fermeture de la piscine, en juin 2015, en vue de sa
réhabilitation.
Désaffectée depuis 2015. La ville avait lancé un projet de
réhabilitation pour un début des travaux en 2017. La commune espérait
rouvrir sa piscine au premier semestre 2019. L’incendie entraînera un décalage
de plusieurs mois pour le début du chantier FIN
** Deux noyades bien embarrassantes !
n En été 2015, - procédure judiciaire actuelle - un
collègue BEESAN surveillait une piscine flottante construite
sur et dans une eau très trouble de rivière. Un enfant qui
n’était pas surveillé par ses
parents s’était noyé. Il était décédé. Aussitôt notre FMNS avait
pris un huissier pour faire
constater l’état de l’eau de la rivière, bien qu’avec les
nouvelles règles européennes,
il n’y a plus une obligation impérative et aussi nette de
transparence.
(voir brochure jaune FMNS « Réglementation : Hygiène
et filtration »)
Malgré ses carences la famille a déposé plainte et le BEESAN a
été mis en examen.
En ouvrant le dossier, on a découvert que le BEESAN n’était pas
à jour de son PSE1
et de ce fait n’avait plus le droit de travailler avant une
prochaine révision
(arrêté du 24.5.2000 articles 7 et 15).
La compagnie d’assurance apprenant ces faits a prononcé
« une déchéance de garantie ».
Notre FMNS a tout fait auprès de la mairie-employeur pour
qu’elle fournisse un autre avocat.
Ce qui a été fait.
Dernières nouvelles : l’avocat ouvrant le dossier a
constaté qu’il faut plaider sur la turbidité
de l’eau donc contre son client (qui le paie) : donc contre
la mairie.
Affaire à suivre…
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Nous rappelons une nouvelle fois que dans beaucoup de noyades le MNS
ou le BNSSA
doit être défendu CONTRE son employeur.
Il n’est donc pas question de compter sur l’avocat de
l’employeur. Le MNS ou le BNSSA
doit avoir son propre avocat spécialisé QUE FOURNIT NOTRE FMNS
avec notre licence-assurance.
(La majorité des infirmières dans les hôpitaux ont pris, elles
aussi, une assurance donc
un avocat SEPARE DE L’HOPITAL - EMPLOYEUR)
Beaucoup de collègues BNSSA et MNS font semblant de ne pas le
comprendre.
n Le jeudi 25 mai 2017 (jour de l’Ascension – il y a quelques
jours) :
un collègue BNSSA, employé toute l’année dans le Sud Ouest
par un établissement pour handicapés mentaux légers a été envoyé
jouer au ballon sur la plage. La chaleur était
exceptionnellement torride.
Au bout d’un moment les pensionnaires, âgés de 20 et 25
ans ont voulu se rafraichir.
La plage n’était pas surveillée au mois de mai : aucun
personnel, aucun balisage, aucun appareil de ranimation.
Le BNSSA, probablement par mansuétude, ou gentillesse les
a laissé se baigner.
Deux handicapés ont été emportés par un courant de l’océan. Ce
BNSSA a réussi seul à les sortir de l’eau tandis qu’une femme sur la plage a
appelé les pompiers, qui sont arrivés un moment après.
Ils ont continué les soins, et évacué les deux noyés vers
l’hôpital où ils n’y sont restés que quelques heures.
Les deux réanimations se sont donc bien terminées.
Y-a-t-il eu des plaintes des parents ?
Toujours est-il que quelques jours après, l’employeur a prononcé
une mise à pied
(probablement à titre conservatoire) contre le BNSSA.
Celui-ci, en tant qu’assuré auprès de notre FMNS, nous a saisis.
En ouvrant le dossier on s’aperçoit que ce BNSSA n’était à jour
d’aucune révision :
ni du BNSSA, ni du PSE1,
il n’avait donc pas le droit d’exercer à ce moment là et encore
moins de laisser baigner
un groupe d’handicapés en dehors de toute baignade autorisée et
de tout personnel spécialisé.
Il faut s’attendre que, là aussi, la compagnie d’assurances
prononce une « déchéance de garantie ».
(Comme pour une personne qui conduit sans permis, elle ne peut
être assurée)
Nous aurons donc beaucoup de mal pour obtenir dans quelques semaines ou
quelques mois un avocat de l’employeur si l’agent est licencié depuis plusieurs
semaines ou plusieurs mois. Affaire à suivre.
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Certains collègues chaque année négligent leur révision PSE1.
Nous rappelons que selon l’arrêté cité plus haut (arrêté
du 24.5.2000 articles 7 et 15).
ILS N’ONT PLUS LE DROIT DE TRAVAILLER avant la
révision suivante
et s’exposent non seulement à se faire licencier immédiatement pour
faute grave,
mais à des poursuites pénales devant le tribunal correctionnel.
Nous constatons là encore qu’une assurance
« SPECIALE » SEPAREE DE CELLE DE L’EMPLOYEUR
est obligatoire pour donner des leçons,
mais parait bien indispensable dans notre activité de surveillance
et ranimation à GRANDS risques.
pour les MNS,
comme pour les BNSSA :
les poursuites judiciaires sont les mêmes.
Les parents deviennent de plus en plus procéduriers,
Y COMPRIS QUAND LA
RANIMATION A REUSSI !!!
(voir noyade et procédure judiciaire contre un MNS piscine de
Beauvais ces derniers mois)
Le
secrétaire général : J.M.Lapoux
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