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La Lettre du Mardi n° 51 du 12.12.2017

« La Lettre du Mardi de notre FMNS»  n° 51 du 12.12.2017

envoyée le 14.12.2017

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à toute notre branche professionnelle ou saisonnière.

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

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  Refonte de notre brevet ,

          Notre FMNS avec la majorité de nos membres, nous avons touché bon nombre de députés qui ont interpellé la ministre de la jeunesse  et des sports directement ou à l’Assemblée Nationale. Ces interventions continuent.

La ministre s’est vu obligée de réunir la plupart des acteurs professionnels et nous avons donc été convoqués le MARDI 12 DECEMBRE de 14h à 17h au ministère des sports à Paris.

FMNS, SNPMNS, FNMNS, et d’autres organismes moins représentatifs dans notre profession : CGT, FO, FSU, CFTC ainsi que la FFN, (fédération sportive non professionnelle).

            Il ressort de cette réunion que la quasi totalité des présents se sont opposés au moins publiquement à ce qu’il soit créé une multitude de brevets, en dehors du MNS, BEESAN, BPJEPS AAN qui permettraient d’enseigner, sauver, entraîner en milieu aquatique.

            Le secrétaire général de notre FMNS a fait un bilan qui est catastrophique :

-- il manque au moins 1 200 MNS saisonniers en France,

-- dans bon nombre de communes on ne peut plus ouvrir les bassins d’été qu’avec des BNSSA après dérogation.

-- Dans certaines communes on ne peut plus apprendre à nager avec un MNS parfois depuis plus de 15 ans.

-- Les DDJS n’ont plus les moyens de faire respecter les textes par manque de personnel breveté.

-- Les pompiers, les lycéens, les étudiants, les CRS, les gendarmes, les professeurs des écoles.... ne peuvent plus entreprendre la préparation du BPJEPS-AAN qui est trop longue et trop chère.

-- Un chiffre est commenté : en  Aquitaine jusqu’en 1985, on formait 400 MNS par an, à partir de 1985, création du BEESAN, on en forme 40, donc un déficit annuel de 360, rien que pour cette région.

-- Un autre constat si nous n’ouvrons pas ce brevet en le rendant bien plus court à préparer, donc moins cher, on n’empêchera pas les enfants d’apprendre à nager pour laisser à certains un monopole, NOUS DISPARAITRONS TOUS, au profit d’une foison de brevets.

            Tout le monde a approuvé le fait de réduire le niveau d’entrée en donnant quelques secondes de plus à l’épreuve des 4 nages.Tout le monde a refusé de créer de nouveaux brevets dans tous les sens. Il a été  proposé de créer des «passerelles» à des brevetés proches du MNS (BNSSA, licenciés  et DEUG de STAPS, métiers de la forme, autres éducateurs sportifs, brevetés FFN etc etc).. Le représentant du ministre paraissait approuver (?). Reste à avoir l’accord des ministres et à définir ces passerelles. Le président de la réunion  chef de service au ministère des sports M. Bruno BETHUNE a refusé toutefois de fixer un calendrier de prochaines réunions.

Une victoire en demi teinte :

            1) Il manque plus de 1200 MNS saisonniers sur le marché du travail, il est bien évident que ces «bretelles» ne suffiront pas pour satisfaire les besoins, et on risque encore de voir des DDJS dans l’impossibilité de faire respecter la loi.

            2°) Si l’on fait rentrer de nombreux licenciés STAPS (Bac +3) dans notre profession, il faut bien s’attendre à ce que le concours ETAPS va se situer à  un niveau Bac + 3 en éducation physique. Cela risque de provoquer un «cul de sac» au niveau du concours ETAPS pour des reçus au BPJEPS-AAN avec un CAP ou BEPC ou même un Bac. Ils n’arriveront pas à avoir le concours ETAPS donc à stabiliser leur carrière et ils partiront au bout de quelques semaines ou quelques mois.

L’autre face cachée de la médaille :

Le matin du 12 décembre, la FFN et la FNMNS se sont réunies en catimini manifestement pour soutenir les longueurs et les prix excessifs des formations et là ils n’ont pas perdu car pour le moment le ministère ne veut toujours pas réduire le contenu en arguant «nous ne fixons pas nous mêmes des durées et des prix.»

Pourtant si l’on reste avec ce contenu excessif de formation on restera sur ces prix, ( de 5 000 à 8 000 euros). Les problèmes ne sont donc aucunement réglés.

            Nous avons appris le lendemain sur internet que la FFN avait créé son propre brevet d’entraîneur, enseignant «le MSN» (appellation bien proche du «MNS»)  au tarif de  2600 euros pour 551 heures de cours (voir sur internet en tapant «MSN NATATION).

            Mais pire encore la FFN affirme là contre la loi « Le MSN est une certification professionnelle permettant d’exercer contre rémunération, d’accéder à un  premier emploi....»

            Est ce que nous ne sommes pas là en pleine escroquerie alors que ce brevet n’existe pas officiellement et ne fait l’objet d’aucun texte publié au Journal Officiel ?

         Que la FFN crée ses propres brevets fédéraux pour ses bénévoles, mais qu’elle promette une carrière et une «rémunération» à des jeunes qui se seront fait «tirer» 2 600 euros pour 551 heures de cours, voilà ce que recherchent manifestement la FFN associée à la FNMNS.

         Si nous voulons défendre réellement notre profession le combat n’est donc pas gagné et les collègues qui n’ont pas encore envoyé leurs lettres aux 2 députés ne doivent pas tarder au risque, avec des leçons généralisées de 1 à 3 euros, de devoir changer de métier pour survivre.

         Pour le conseil d’administration de notre FMNS : Le secrétaire général : J.M. Lapoux