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La Lettre du mardi n° 59 du 6.2.2018

« La Lettre du Mardi de notre FMNS»  n° 59 du 6.2.2018

Informations hebdomadaires gratuites par mail

à toute notre branche professionnelle ou saisonnière.

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

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Il lui suffit de nous communiquer son nom, prénoms, adresse postale.

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n De nombreux collègues sont intervenus auprès de leurs députés, comme suite aux demandes de notre FMNS et nous les remercions. Plusieurs parlementaires leur ont demandé de prendre contact avec leur attaché pour argumenter notre demande. Elle est simple :

Il manque actuellement plus de 1200 MNS saisonniers sur le marché du travail, d’où l’impossibilité à bon nombre d’enfants d’apprendre à nager. En été 2018 comme en 2017 des piscines vont fermer faute de personnel.

Le BPJEPS-AAN (actuel MNS) est trop long (1 à 2 ans à temps plein).

3° Ce BPJEPS-AAN est trop cher (entre 4 000 et 8 000 euros de frais de formation, autant pour se loger, se nourrir et se déplacer pendant 1 à 2 ans : actuellement une année de formation MNS coûte plus cher qu’une année d’école d’ingénieur.

On demande un brevet professionnel plus court donc beaucoup moins cher pour les saisonniers ouvert facilement aux BNSSA et autres. Sinon c’est le prolongement de la faillite actuelle de l’apprentissage de la natation en France dès l’été prochain ET LA FIN DE NOTRE BREVET que ce soit le MNS, le BEESAN ou le BPJEPS.

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n Piscine Aqualudia Le Muret (Haute Garonne)  le 30 janvier 2018 au matin

NATATION SCOLAIRE : un collégien de 12 ans

fait un malaise cardiaque mortel

Cet élève participait à une séance de natation, il est décédé à l'hôpital.

Ethan GAILLAC. en classe de 6e, évoluait à la piscine de Muret avec d'autres élèves et son professeur d'éducation physique du collège de Labarthe-sur-Lèze lorsqu'il a été pris de maux de tête et de nausées. Il s'est rendu à l'infirmerie où il a aussitôt été pris en charge par l'équipe des MNS-BEESAN sur place.

Le collégien a alors été victime d'un arrêt cardiaque, consécutif à une rupture d'anévrisme. Les sapeurs pompiers ont  tenté de le réanimer. Au moins sur le moment, le coeur est reparti. Il a été aussitôt transporté dans le coma à l'hôpital Purpan, mais il y est décédé le lendemain.  Valérie SITNIKOW

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n La rupture d'anévrisme : un accident imprévisible

Drs Marina Carrère d’Encause et Michel Cymes

Dr Michel Piotin, neuroradiologue à la Fondation Rothschild, à Paris.

         La rupture d'anévrisme (ou anévrisme cérébral) est un accident redouté qui peut laisser de lourdes séquelles. Une fois sur deux, elle est mortelle. Une fois sur quatre, les victimes survivent mais avec des troubles de la mémoire ou des paralysies. Comment en reconnaître les signes ?

Qu'est-ce qu'une rupture d'anévrisme ?

            L'anévrisme cérébral est une dilatation anormale de la paroi d'une artère irriguant le cerveau. Quand elle se modifie, quand elle grossit brutalement, qu'elle se fissure ou qu'elle se rompe, se produisent alors de très forts maux de tête. Cet accident, qui fait peur, touche près de 5 000 personnes chaque année en France avant tout des femmes entre 40 et 50 ans.

            Le cerveau reçoit le sang oxygéné en provenance des poumons.

            Lorsque la pression artérielle en dioxyde de carbone augmente, les petites artères se dilatent légèrement et le flux du sang dans le cerveau augmente afin d'éliminer l'excès de dioxyde de carbone.

            Mais les vaisseaux ne sont pas à toutes épreuves. Leur paroi peut se fragiliser à certains endroits, se dilater et créer ces fameux anévrismes : de petites poches où le sang s'accumule. C'est justement sous la pression du sang que l'anévrisme grossit de plus en plus et peut se rompre pour provoquer une hémorragie cérébrale. Le sang envahit alors une partie du cerveau.

Anticiper la rupture d'anévrisme

            Quels sont les critères ?

En cas de céphalées violentes, le médecin effectue d'abord un examen approfondi afin de rechercher si la rupture d'anévrisme a causé une hémorragie. Ensuite, il effectue un scanner ou surtout une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).

            Enfin, il faut traiter. Aujourd'hui, on n'ouvre plus le crâne : on passe par les artères de la cuisse, on remonte jusqu'à celles du cerveau et on on bouche l'anévrisme. Pour cela, on utilise généralement de petites spirales qu'on déploie à l'intérieur.

Quand s'inquiéter ?

            Il n'est pas possible de prévenir une rupture d'anévrisme cérébral car on ne peut pas faire un scanner à tout le monde pour savoir s'il y a présence ou non d'une malformation. D'autant que cela ne prouve en rien qu'elle se rompra un jour.

            On peut cependant recommander de réduire certains facteurs de risque, comme le tabac ou l'hypertension. Puis, en cas de très fort mal de tête, une consultation s'impose pour prendre en charge à temps un anévrisme et éventuellement opérer.

Les signes qui relèvent de l'urgence

            Cette anomalie peut avoir des conséquences extrêmement graves en cas de rupture. Lorsqu'ils se manifestent, les symptômes ne doivent pas être négligés..

Explications du Dr Michel Piotin, neuroradiologue à la Fondation Rothschild, à Paris.

Existe-t-il des signes qui ne trompent pas pour détecter un anévrisme cérébral ?

Dr Michel Piotin,: "Tout dépend de l'état de cet anévrisme. S'il est non rompu, l'anévrisme peut très bien ne pas se manifester. Il est alors généralement découvert de façon fortuite, au gré d'une IRM ou d'un scanner pratiqué pour d'autres raisons. Une fois découvert, cet anévrisme doit être traité au plus vite"

En quoi cela diffère-t-il d'une situation de rupture de l'anévrisme ?

Dr Michel Piotin : "En cas de rupture, si la personne est encore vivante et n'est pas tombée dans le coma, les signes peuvent être très brutaux et rapides. Des maux de tête extrêmement violents comme on n'en a jamais vécu auparavant, peuvent s'accompagner de vomissements, et d'une nuque très raide."

Est-il indispensable d'appeler le Samu ? Dr Michel Piotin : "Bien entendu»,

Quels facteurs peuvent favoriser ce type d'accident cérébral ?

Dr Michel Piotin : " Les fumeurs, les hypertendus, ceux qui ont du cholestérol." FIN