« La Lettre du Mardi de notre
FMNS»
n° 76 du 5.6.2018
envoyée le 6.6.2018
Informations hebdomadaires gratuites par mail
à toute notre branche professionnelle ou
saisonnière.
FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE
BOUSCAT
nouveau numéro tél : 05 24 61 44 81
— mail :
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Toute personne hors FMNS peut
s’inscrire gratuitement à notre «La Lettre du Mardi» par mail.
Il lui suffit de nous communiquer son nom, prénoms, adresse postale.
Par contre, hors FMNS, nous n’avons pas les moyens d’assurer un bureau de
renseignements ou une défense après une noyade, un accident ou un conflit du
travail.
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n Résultat définitif du Procès
de Reims (Hors FMNS)
Nous avons rendu compte dans «La Lettre du Mardi de notre FMNS» n° 74 du procès de Reims du 15 mai 2018 où un MNS -
professeur d’UFR-STAPS «agrégé» a été condamné à 18 mois de prison FERME alors qu’il avait laissé
noyer une jeune étudiante qui faisait des apnées, en l’oubliant au fond du
bassin. Une condamnation à de la prison ferme, à la suite d’une noyade
accidentelle, n’avait jamais été prononcée à ce jour. Nous avons donc conseillé
vivement ce professeur, qui avait commis de nombreuses fautes (que nous avons
analysées), de faire appel de sa condamnation. Probablement par respect pour la
famille, ce professeur, interdit à vie d’exercer au bord d’une baignade et
chassé de l’Education Nationale, a refusé de faire appel.
Ce jugement fait date
DEFINITIVEMENT dans notre profession.
Il faut s’attendre à ce que
d’autres juges s’en inspirent pour infliger à des collègues de la prison ferme.
n Résultat provisoire du procès
de Marseille du 29 mai 2018 (Hors FMNS) :
Une petite fille était morte noyée
dans une piscine municipale, alors que le juge d’instruction avait découvert
des dizaines de communications téléphoniques sur le portable des deux BNSSA. Le
chef de bassin, qui n’était pas en service au moment de la noyade, (et en
retraite maintenant), est poursuivi pour avoir laissé faire très fréquemment.
La BNSSA, devenue aujourd’hui BPJEPS-AAN avait dit au tribunal «nous ne
faisions que communiquer très souvent sur le portable». L’enfant s’était noyé à
deux mètres du BNSSA sans être aperçu.
La famille de la victime, qui avait déposé plainte, mais qui ne s’était pas
présentée à l’audience et qui ne réclamait rien, a changé d’avis (probablement
sur les conseils d’un avocat) et maintenant elle a informé le président de ce
tribunal correctionnel, qu’elle se portait partie civile (elle réclame des
dommages et intérêts). Le magistrat ne pouvant donc rendre son jugement sans
attendre les conclusions de l’avocat de la famille (partie civile) a
renvoyé le jugement à l’audience du 12 juin 2018. Ce jugement risque lui aussi
de faire date, si l’on condamne un chef de bassin, hors service au moment d’une
noyade, mais à qui on reproche un laxisme fréquent avec ses BNSSA.
Il est
grand temps d’interdire STRICTEMENT
-- les apnées hors
préparation d’examen, hors surveillance spécifique du groupe
-- et les portables à
TOUS les surveillants
FIN n
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