« La Lettre du Mardi de notre
FMNS»
n° 81 du 31.7.2018
envoyée le 31.7.2018
Informations hebdomadaires gratuites par mail
à toute notre branche professionnelle ou saisonnière.
FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE
BOUSCAT
nouveau numéro tél : 05 24 61 44 81 — mail :
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Toute personne hors FMNS peut
s’inscrire gratuitement à notre «La Lettre du Mardi» par mail.
Il lui suffit de nous communiquer son nom, prénoms, adresse postale.
Par contre, hors FMNS, nous n’avons pas les moyens d’assurer un bureau de
renseignements ou une défense après une noyade, un accident ou un conflit du
travail.
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n Il y a de nombreux noyés en
ce moment,
les
parents deviennent de plus en plus procéduriers,
il
est donc nécessaire de faire le point sur le rôle de chacun :
1°/
Lorsque nous sommes obligés de fermer un poste de secours en
pleine journée sur une plage, souvent par manque de personnel ; la baignade
devient «aux risques et périls des baigneurs», on baisse le drapeau. Il parait
évident de ne pas laisser les groupes d’enfants dans l’eau et de ne pas aider
des handicapés à se mettre à l’eau. Nous devons cacher à ce moment le panneau
portant les heures d’ouverture de la surveillance, parfois quitter nos
vêtements professionnels pour ne pas prêter à confusion.
2°/
Lorsque dans une piscine nous ne pouvons plus respecter le POSS par
manque de personnel, (ou autre) par exemple : un collègue en retard ou avec un
malaise, on ne ferme pas tout l’établissement mais on diminue la surface pour
rester en règle. On avertit par un affichage au niveau des caisses et dans le
bassin en clôturant la surface interdite.
Pour être en règle A TOUT
MOMENT
A/ La totalité de la
surface ouverte doit être surveillée
B/ Le POSS doit être
respecté A TOUT MOMENT
Ce qui n’empêche pas de quitter la surveillance «pour une urgence» (y compris
aller aux WC)
Il est donc inutile et dangereux de mettre ou de laisser dans le POSS des
contraintes qui ne sont pas prévues par la loi ou la réglementation (par
exemple un supplément de surveillants, par exemple une chaise haute...) En général
quand un POSS dépasse 4 pages on n’est jamais en règle on est donc susceptibles
de se faire condamner à la première noyade. Ce qui n’empêche pas d’être très
précis au moment des répétitions de noyades. UN
POSTE FIXE NE DOIT PAS FIGURER DANS LE POSS. On parle de «zones de surveillance»
3°
Le droit de retrait : un ou plusieurs employés peuvent l’utiliser quand il y a un
risque certain pour LEUR
sécurité
en tant qu’employé. Il ne peut être utilisé après des insultes d’un adolescent
ou en raison du manque de sécurité des baigneurs. Le MNS ou le BNSSA doit
avertir immédiatement l’employeur si possible par écrit. Il doit si possible
lui fournir les noms prénoms et adresses des personnes. Avant d’exercer le
droit de retrait, quand il y a des menaces certaines, on doit faire appel à la
gendarmerie ou à la police. Le droit de retrait s’exerce en général quand on a
pris des coups ou quand un collègue a pris des coups ou a eu son véhicule
vandalisé ou quand il y a de réelles menaces de groupes d’adultes. Le Droit de
retrait ne permet pas de quitter son lieu de travail sauf pour se faire
soigner. Il n’y a pas obligation de préavis mais il y a obligation d’avertir
l’employeur immédiatement.
4° Sur les
plages à marée basse, on prend la peine d’approcher sa chaise haute de l’eau, sinon on
ne surveille plus grand chose.
5° Les
groupes d’enfants ou d’handicapés doivent impérativement se baigner
DANS les limites et DANS les horaires de
baignade surveillée. Un juge n’admet JAMAIS que l’on ait pu se baigner en
dehors des horaires et des limites malgré la réglementation stupide des
colonies de vacances qui permet de baigner les enfants «dans tout lieu de
baignade ne présentant aucun risque identifiable» voir page 6 de notre revue
jaune sur les colos (arrêté du 25.4.2012
annexe 2 - fiche 2.2).
6° Les jeux
de plage qui sont dans l’eau (toboggans, plongeoirs...) et qui
incitent les personnes à s’y déplacer doivent impérativement être situés DANS la baignade
surveillée, et si possible fermés en dehors de la surveillance.
7°
SECHERESSE : on a un niveau d’eau des lacs ou des rivières qui baisse très
nettement. Il y a alors beaucoup moins d’eau sous les bateaux plongeoirs ou
sous les plongeoirs. On doit les condamner avec des chaines et cadenas le plus
vite possible à défaut les démonter.
Notre bureau est ouvert toute l’année, nous sommes à
la disposition TOUS LES JOURS OUVRABLES pour nos adhérents pour les conseiller
avec un juriste avant qu’ils prennent une décision importante.
En cas d’accident grave ou de noyade contraignant à une évacuation vers un
hôpital, les MNS et les BNSSA sont presque toujours entendus par les gendarmes
ou la police. Nous vous conseillons AVANT de vous y rendre de nous
téléphoner afin de ne pas commettre quelques maladresses qui vous seraient très
nuisibles par la suite. Rappelons qu’un avocat peut parfois construire toute
une plaidoirie sur un mot maladroit. J.M.Lapoux
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