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La Lettre du Mardi n° 123 du 30.7.2019

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

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« La Lettre du Mardi de notre FMNS» 

n° 123 du 30.7.2019

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n Nouvelles règles d’indemnisation du chômage

-- Beaucoup de saisonniers n’y auront plus droit

-- 1,2 million de chômeurs vont voir leur allocation baisser

(décret publié au Journal Officiel du 28 juillet 2019)

-- AVANT il fallait avoir travaillé 4 MOIS sur les  28 derniers mois

-- A partir du 1.11.2019, IL FAUDRA  6 MOIS sur les  24 derniers mois

(sauf pour les plus de 53 ans où la période de référence restera de 36  mois) 

            En conséquence, la durée minimale d’indemnisation passe aussi de quatre à six mois.

            La durée maximale reste de deux ans pour les moins de 53 ans, deux ans et demi pour les 53–55 ans, trois ans pour les plus de 55 ans.

            Le seuil permettant un rechargement des droits, lorsqu’on travaille pendant sa période de chômage, sera également de six mois (910 heures) contre un mois (150 heures) aujourd’hui.

Une allocation mensuelle plus faible pour les "permittents"

            Actuellement, la durée d’indemnisation est calculée sur le nombre de jours travaillés pendant la période de référence (multipliés par 1,4 pour obtenir des jours calendaires). Au 1er novembre, cette durée sera égale au nombre de jours calendaires, travaillés ou non, à partir du premier jour d’emploi pendant la période de référence jusqu’au terme de celle-ci.

            Conséquence, les personnes qui ont travaillé de manière fractionnée pendant leur période d’affiliation (en alternant CDD courts et inactivité) auront une indemnisation potentiellement plus longue mais aussi d’un montant mensuel plus faible.

            En effet, à partir du 1er avril, le "salaire journalier de référence", base de calcul de l’allocation chômage, sera obtenu en divisant les salaires de la période de référence par l’ensemble des jours à partir du premier jour d’emploi, et non plus les seuls jours travaillés.

            Pour un même travail, ce salaire journalier sera donc désormais identique entre une personne ayant travaillé en continu et une personne ayant alterné contrats courts et inactivité, alors qu’il était jusqu’ici plus favorable à la deuxième. "À travail égal, allocation égale", selon le gouvernement.

            Selon le gouvernement, l’allocation chômage sera toujours comprise entre 65 et 96% du salaire net mensuel moyen de la période de référence.

Des droits pour les démissionnaires et indépendants

Démissionnaires ayant travaillé dans la même entreprise au cours des cinq dernières années. Elle sera conditionnée à "un projet de reconversion professionnelle nécessitant le suivi d’une formation ou un projet de création ou de reprise d’une entreprise".

Les indépendants bénéficieront eux d’une allocation forfaitaire (800 euros par mois pendant six mois) en cas de liquidation judiciaire. L’activité professionnelle devra avoir généré un revenu minimum de 10 000 euros par an sur les deux dernières années avant la liquidation.

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Assurance-chômage : 1,2 million de personnes vont voir leur allocation baisser

            L'Unedic prévoit notamment une allocation journalière plus faible pour 1,2 million de personnes ayant travaillé de manière discontinue

Avec la réforme de l’assurance-chômage, 1,2 million de personnes pourraient voir leur allocation journalière réduite et 500 000 l’ouverture de droits annulée ou retardée, selon des analyses de l’Unédic

Après l’annonce de la réforme de l’assurance-chômage le 18 juin, l’entourage de la ministre du Travail avait estimé entre 600.000 et 700.000 le nombre de personnes "potentiellement impactées". Selon des analyses de l’Unédic, ce sont 1,2 million de personnes qui pourraient voir leur allocation journalière réduite et 500.000 l’ouverture de droits annulée ou retardée.

1,2 million de personnes impactées

            Avec ces mesures, l’Unédic, qui gère l’assurance chômage, anticipe trois effets.

– Premier effet: 500.000 personnes chaque année seraient impactées par une ouverture de droit retardée ou annulée.

– Deuxième effet: la durée du droit sera plus courte pour 250.000 allocataires avec le passage à 24 mois pour les moins de 53 ans. Ces deux chiffres ne peuvent être additionnés, "car une partie des allocataires seront impactés par les deux effets", prévient l’Unédic.

– Troisième effet: une allocation journalière plus faible pour 1,2 million de personnes ayant travaillé de manière discontinue, soit la moitié des entrants  n