FEDERATION DES MAITRES
NAGEURS SAUVETEURS
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« La lettre du
Mardi »
n°133 du 8.10.2019 »
Informations gratuites à toute
notre branche professionnelle et saisonnière.
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n Manque
de MNS et de BNSSA :
une catastrophe pour une de
ces entreprises !
Un exploitant, proche du
suicide, en arrive à menacer le maire avec un fusil.
Parc aquatique à Pompignan (Tarn et Garonne) le 6 juillet
2019
Tribunal correctionnel de Montauban le 1er octobre 2019.
Après le passage de la DDJS... il est
contraint de fermer en pleine saison. Il se voit complètement ruiné....
Il est condamné à 12 mois de
prison avec sursis
Début
juillet, le gérant du parc aquatique de Pompignan, muni d'un fusil s'était présenté
à la mairie qui venait d'interdire la baignade et les activités sur son
site.
L'affaire lui a valu, une journée de garde à vue et une condamnation à 12 mois
de prison avec sursis. François Gaubens,
créateur en 2018 du Parc Aquatique « Pompiparc », situé à
Pompignan, dans le sud du Tarn-et-Garonne, a comparu devant le tribunal
correctionnel de Montauban pour répondre principalement des faits de «violence
avec usage ou menace d'arme», de «détention sans déclaration d'arme et
munitions», «d'acte d'intimidation envers un élu public pour qu'il accomplisse
ou s'abstienne d'acte de son mandat.»
Le samedi matin 6 juillet dernier, Alain Belloc, maire de Pompignan et une
adjointe se trouvent à la mairie. Soudainement, l'élue a vu François Gaubens
s'approcher de la mairie. Menaçant. «Moi, je ne l'ai pas vu arriver. Mais elle
a aussitôt hurlé : il approchait, avec un fusil dans les mains. On n'a pas
réfléchi longtemps. On a laissé la mairie ouverte. On est parti en voiture. On
a eu très peur», se souvient l'édile de Pompignan.
Ce dernier a aussitôt prévenu la gendarmerie qui s'est immédiatement rendue sur
place. François Gaubens sera interpellé, sans opposer de résistance, avant
d'être placé en garde à vue.
Comment expliquer le coup de sang du chef d'entreprise ? Et surtout, pourquoi
s'est-il muni d'une arme à feu pour cette entrevue avec le maire de sa commune
?
«Je regrette, bien sûr, ce geste. C'était stupide.
Mais je ne savais pas ce que je faisais. Une fermeture en pleine saison
j’ai vu mon entreprise à la faillite. J'ai vu rouge», glissait le prévenu à la
veille de l'audience.
Des désordres qui
auraient pu être réparés sans une fermeture en pleine saison :
La
colère du gérant de Pompiparc est montée d'un cran lorsqu'il a appris que la
mairie venait de prendre un arrêté municipal interdisant «la baignade et toute
activité sur le site de loisirs.» Un arrêté qui faisait suite à une visite de
la Direction Départementale Jeunesse et sports, le jeudi 4 juillet, sur le
parc. La DDJS avait pointé alors une liste de désordres : ponton dangereux,
nombre de maîtres nageurs ou BNSSA insuffisant, défaut d'assurance... «
Mais cela pouvait être réparé. Il y avait des solutions. J'ai voulu en informer
le maire. Il n'a rien voulu entendre», précise le gérant.
Quelques jours après sa sortie spectaculaire à la mairie, et sa présentation au
parquet (il sera remis en liberté sous contrôle judiciaire), François Gaubens a
pu reprendre une activité, presque normale. L'exploitant a répondu ainsi à
toutes ses obligations et se conformer à la réglementation. Le parc a pu
rouvrir ses portes le 18 juillet n
n
Pénurie de MNS, le public n’est plus accepté à la piscine.
Les
activités ludiques sont arrêtées depuis la rentrée scolaire.
Nogent
sur Seine (Aube) le 7 octobre 2019
Les associations
sportives qui oeuvrent dans cette commune ont été reçues par le maire. Elles
sont très mécontentes de la suppression de leurs activités sportives à la
rentrée. Le maire n’a pu que leur répondre ces derniers mois qu’il lui manquait
3 MNS, qu’il ne pouvait recruter par manque de candidats, alors qu’il avait
frappé à toutes les portes. Les formations de MNS sont si longues et si chères
qu’il y a trop peu de candidats donc trop peu de reçus à la sortie des stages
dans toute la France.
Début octobre, la
piscine est fermée complètement au public et à toutes les activités. Seule la
natation scolaire subsiste. «Le personnel ne peut plus gérer en parallèle de la
natation scolaire, l’accueil du grand public et les animations aquatiques».
Le ministère des sports, complètement étranger aux problèmes du sport, est en
train de projeter un examen de MNS d’un niveau encore plus élevé, donc des
stages encore plus longs, donc encore plus chers, en tentant d’expliquer qu’il
serait à «options modulables» pendant 2 à 4 ans. Les MNS-stagiaires pourraient
selon lui se payer le stage en travaillant. (dixit : dernière réunion en
septembre dernier). La situation ne peut donc qu’empirer. L’apprentissage de la
natation ne peut que devenir de plus en plus rare et le nombre de noyés ne peut
qu’augmenter, si les enfants ne peuvent plus apprendre à nager dans beaucoup de
piscines faute de MNS, parfois depuis plus de 10 ans. Le maire a fait
savoir que le problème était catastrophique mais ne dépendait pas de lui n FIN
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