FEDERATION DES MAITRES
NAGEURS SAUVETEURS
Bureau
central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT
Tél : 05 24 61 44 81 — mail
:
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La
Lettre du Mardi n°142 du 17.12.2019
envoyée EXCEPTIONNELLEMENT le 14.12.2019 (TOUS)
Informations
hebdomadaires gratuites par mails
à toute
notre branche professionnelle ou saisonnière.
Toute
personne hors FMNS peut s’inscrire gratuitement à notre «La Lettre du Mardi»
par mail. Il lui suffit de communiquer son nom, prénoms, boite mails.
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n Situation catastrophique des
MNS, BEESAN, BPJEPS-AAN et BNSSA:
la FNMNS ET
SCHWARTZ, pour gagner de l’argent, risquent TOUTE notre profession !
Etat des lieux :
notre FMNS, avec la collaboration du SNPMNS, de la CGT, de FO... a
dénoncé depuis des mois la situation catastrophique de notre profession ou de
notre activité saisonnière. En effet depuis 1985, création du BEESAN, le manque
de MNS se creuse de plus en plus chaque année, au point qu’en été 2019, on en
est arrivé à fermer des piscines, à avoir un nombre de noyés jamais atteint.
Encore à la rentrée 2019 des piscines ont du restreindre leurs horaires ou leur
surface de baignade. Dans d’autres piscines ouvertes uniquement en saison avec
un BNSSA, après dérogation, on ne peut
plus apprendre à nager parfois depuis plus de 10 ans.
Notre FMNS avait mis en garde
depuis des années : on ne va
pas fermer les piscines en plein été, empêcher l’apprentissage de la natation
et compter de plus en plus d’enfants morts noyés, tout cela par manque de MNS
en nombre insuffisant. Nous pouvions nous attendre à être remplacés par des
personnes plus ou moins compétentes, un jour ou l’autre.
C’est ce qui a été entrepris par le
ministère des sports largement secondé par la FNMNS à partir de février 2019.
Pourtant la situation est claire
et simple à solutionner :
le
manque de MNS provient des stages beaucoup trop longs (une à deux années
scolaires à temps plein), donc beaucoup trop chers 2 000 à 6 000 euros de
formation + s’héberger, + se déplacer pendant une à deux années scolaires, soit
un prix de revient de 10 000 à 13 000 euros environ. Les lycéens, les
étudiants, les pompiers, les gendarmes, les CRS, les professeurs de collèges ne
peuvent plus suivre de formation. Seuls une poignée de subventionnés peuvent
s’engager pour une durée aussi longue. Ces stages en nombre restreint, faute de
candidats, (et de subventions) n’ont évidemment pas satisfait le marché du
travail. D’autant plus que beaucoup de nouveaux BPJEPS AAN, qui veulent de bon
droit stabiliser leur situation se heurtent au concours ETAPS, très rare. Ils
se retrouvent en concurrence avec des licences STAPS (Bac +3), qui n’ont pas eu
leur CAPEPS (professorat d’éducation physique). Ils demeurent des années en
situation très précaire de CDD (auxiliaire) et souvent ils changent de
métier....
Pourtant
si un stage d’un an revient à 12 000 euros environ, des stages de 2 à 4 ans
dépasseront 20 000 euros. Ce n’est pas le candidat qui va se les gagner !
Le remède est pourtant simple :
que manque-t-il à un BNSSA pour le brevet de MNS / BEESAN /
BPJEPS-AAN, pour équlibrer offres et demandes d’emplois (ET SAUVER NOS BREVETS
):
1° Approfondir les réglementations,
2° La filtration et la stérilisation des eaux,
3° La pédagogie de la natation et l’aquagym.
Il n’est pas nécessaire d’y passer des mois et de dépenser aux
alentours de 10 000 euros pour compléter cette première formation de BNSSA, en
quelques semaines.
Notre FMNS a donc été convoquée tous
les 21 jours environ entre février 2019 et janvier 2020 (ce n’est donc pas
fini), avec les autres organismes professionnels pour discuter du projet de
refonte du BPJEPS AAN. Nous nous y sommes rendus à nos frais, sans aucun
remboursement.
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Rapidement, chaque organisme a bien été
obligé de se découvrir
et d’étaler ses objectifs
Pour une réduction Entre les deux : Pour allonger
les durées
des frais et des durées et
les frais de stages
de stages : au
point de «tondre» les stagiaires
au
détriment de toute la profession
pour
prendre de l’argent :
Notre FMNS La FFN
Le SNPMNS L’UCPA La FNMNS
La CGT
FO
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Le
ministère des sports, entre les deux, est surtout poussé par le 1er ministre
pour :
--
diminuer le nombre de ses fonctionnaires,
--
se débarrasser des formations,
--
disparaître ou se fondre dans le ministère de l’Education Nationale après les
prochains JO 2024.
L’évolution des débats au cours
des mois :
Peu
à peu la FNMNS et son président Schwartz se sont découverts : leur seule
hantise, allonger les stages pour prendre de l’argent, et se constituer une
rente manifestement avec excès au détriment des stagiaires (et par conséquence
de la profession).
Nous avons expliqué dans notre revue
mensuelle Enseigner et Sauver support papier et sur les messages informatiques
«La Lettre du Mardi», que peu à peu la FNMNS avait influencé les projets du
ministère au point qu’après de très nombreuses réunions le ministère le 25
novembre 2019, nous a présenté un plan de formation rédigé par la FNMNS créant des «stagiaires BPAAN en autonomie»
pendant deux à quatre ans de formation. Nous avons dénoncé aussitôt à tous les
MNS et BNSSA le fait qu’en créant des stagiaires POUVANT TRAVAILLER SANS MNS,
SANS BEESAN, SANS BPJEPS AAN, donc payés entre ZERO et 300 euros par mois, ce serait la fin de notre profession. Certains directeurs en
arrivent déjà à la conclusion « Le MNS c’est fini !».
Nous sommes tous dans une branche en
déficit : les maires et les employeurs privés (DSP) n’ont qu’une obsession :
diminuer les frais. Il est bien évident qu’ils vont sauter sur l’occasion en
éliminant les auxiliaires et CDD en fin de contrat, en effectuant des
«suppressions de postes» pour les titulaires ou CDI. Beaucoup de MNS, BEESAN,
BPJEPS AAN s’en sont inquiétés de bon droit et ont reproché vivement à la FNMNS et à Schwartz leur comportement
contraire aux intérêts de la profession et indigne d’un organisme qui veut
encore s’intituler «syndicat».
Ne trouvant rien pour se justifier
Schwartz s’est lancé dans une pluie d’insultes à notre encontre, (notre FMNS ne
serait pas un syndicat, nous serions auto-proclamés, non représentatifs et
comble des diffamations dans la situation actuelle nos adhérents partiraient de
notre FMNS pour les rejoindre. Ces piètres arguments
prêteraient à rire en d’autres occasions.. etc etc). Ils se sont lancés alors sur un véritable délire, en se
contredisant tout seul. Nous n’allons pas échanger des insultes avec ces
individus manifestement rejetés, même par leurs propres adhérents, mais nous
allons répondre point par point, sans échanger leur violence, à leurs arguments
et y apporter des explications évidentes :
1° LA FNMNS : «La FMNS : ils sont des manipulateurs
alarmistes cherchant à jeter le trouble chez les professionnels de la natation
et parmi les jeunes diplômés... des informations mensongères dans le but de
tromper»;
REPONSE de notre FMNS : évidemment la FNMNS et Schhwartz
n’ont que peu rendu compte des discussions au ministère depuis février
2019 et leurs adhérents n’ont eu aucun moyen d’être informés du fait
qu’ils sont en train de démolir notre métier. Il est évident qu’en disant la
vérité nous «jetons le trouble». Quant à ce que nous allons expliquer
nous apportons ici, plus bas les justificatifs évidents. Nous comprenons que
SCHWARTZ et sa FNMNS deviennent violents car il n’ont plus grand chose
pour les justifier, sinon le besoin de prendre de l’argent en sacrifiant
les stagiaires et la profession.
2° LA FNMNS «La FMNS n’est pas un
syndicat»
REPONSE de
notre FMNS : depuis 50 ans, notre FMNS rend compte presque tous les mois de
procédures engagées au profit de nos adhérents MNS et BNSSA et souvent nous
publions même des extraits des jugements. Comment ces individus qui prétendent
défendre les MNS, ne savent pas encore que pour défendre un employé ou engager
une procédure, il faut être un syndicat et qu’une association loi 1901, sauf
exceptions, n’en a pas le droit. Il ne faut pas s’étonner que leurs MNS et
BNSSA soient aussi mal défendus ( voir compte rendu sur la noyade et le
jugement de Châteauroux où les BEESAN et BNSSA, mal défendus, ont écopé
de plusieurs mois de prison avec sursis).
3° La FNMNS : «Pour autant que nous le sachions les stagiaires seraient BNSSA et
seront payés 1 300 euros par mois comme c’est déjà le cas en ce moment».
EXPLICATIONS de notre FMNS : les BNSSA travaillant en tant que BNSSA
saisonniers sont classés par l’administration dans le cadre d’emploi des
«opérateurs des APS» ou dans le privé par la Convention collective du Sport.
Toutefois, ni le statut de la Fonction Publique Territoriale, ni la Convention
collective du sport n’ont fixé un salaire de 1 300 euros nets pour des
stagiaires. Actuellement, des stagiaires BPJEPS AAN sont au travail et pour la
grande majorité, ils ne sont pas payés. Le stagiaire engagé pendant
DEUX A QUATRE ANS avec ces modalités, et
dans la plupart du temps sans être payé va être obligé de suivre SON stage. Il
y a de fortes chances, qu’il abandonne avant QUATRE ANS complètement «tondu»,
même s’il est subventionné. Il n’aura pas à se plaindre ou à demander
remboursement, c’est lui qui partira. Quant au stagiaire qui survivra aux 2 à 4
ans, qui va l’embaucher alors qu’il coûtera 1850 euros + 50% de charges
soit 2 775 euros brut par mois soit 33 300 euros par an, (et par poste),
alors que toute notre branche est en déficit. Les autres MNS, BEESAN, BPJEPS
AAN : qui va les garder à ce tarif en pouvant faire de telles économies.
Cet
afflux d’argent peut dans beaucoup de piscines mettre les comptes en équilibre.
4° La FNMNS « la FMNS n’a fait aucune proposition»
EXPLICATIONS de note FMNS :
—
Nous avons de multiples fois tenu le raisonnement ci dessus ;
—
Nous avons interpellé directement la ministre en séance avec les mêmes
explications ;
—
Notre Conseil d’administration en tant que Fédération syndicale de notre
profession a transmis ordre de grève pour le 5 décembre 2019 avec
explications sur l’affiche et dans notre revue et dans cette Lettre du Mardi ;
Ces
individus, qui ne veulent rien voir et rien entendre, restent aveugles,
attachés à leur porte monnaie.
5° La FNMNS :«La FMNS estime qu’il y a trop de BNSSA»
Explications de notre FMNS : nous n’avons jamais considéré qu’il y avait
trop de BNSSA, mais par loyauté face à nos adhérents MNS, BEESAN, BPJEPS AAN,
nous n’en formons pas. Nous en plaçons en saison tout l’été puisqu'il y a un manque
de MNS et nous avons manqué aussi de BNSSA cet été 2019. Nous défendons nos
adhérents BNSSA devant les tribunaux
6° La FNMNS un délire en quelques lignes :
«
OUI nous voulons en priorité que les MNS
dans les piscines municipales soient les seuls à pouvoir enseigner et animer
ces lieux publics..../...
Un
de nos buts :
Oeuvrer
pour la reconnaissance du BNSSA comme «MNS STAGIAIRE» qui serait obtenu après l’entrée en formation BPJEPS AAN pour
une durée de 3 ans et deux ans de plus pour les femmes enceintes».
Explications de notre FMNS : Qui va encore recruter un MNS ? Qui va
s’engager pour une durée de 3 à 5 ans ? Qui va pouvoir payer et
survivre ? Quel organisme va subventionner une telle gabegie ?
7° La FNMNS : « nous demandons la suppression de la dérogation pour employer les BNSSA pendant six mois sur simple déclaration»
Explications de notre FMNS : qui va encore employer un MNS ?
8° La FNMNS : «Endiguer le manque de
MNS avec le statut de MNS stagiaire».
Explications de notre FMNS : Recruter des stagiaires tout le long de
l’année en saturant le marché du travail pour prendre le maximum d’argent
9° La FNMNS : « Permettre des
stagiaires qui démarreraient une formation dans un centre ou dans un autre, simplement parce que la programmation du ruban pédagogique est plus adaptée à
ses disponibilités et parce qu’il est contraint de changer d’habitation»’
Explications de notre FMNS : alors que ces individus nous expliquent en
même temps que «les stagiaires devraient travailler tout le temps supervisés
par leur tuteur avec des stages qui dureraient de 2 à 4 ans et des saisons au
milieu. Manifestement, ils travailleront seuls sur la piscine et les débats au
ministère n’en faisait aucun doute puisqu'il s’agit de trouver plus de main
d’oeuvre.
10° Le SNPMNS, la CGT et FO qui ne sont d’accord en
rien avec la FNMNS en prennent aussi pour leur honnêteté :
La FNMNS : «Nous faisons ce que nous
disons .. contrairement à certains de nos détracteurs».
11° La FNMNS : «favoriser le
développement des pratiques aquatiques en débutant leurs apprentissages le plus
tôt possible - qu’elles soient ou non dispensées par des professionnels»
REPONSE FMNS : ils ont tout résumé, que deviennent les MNS ?
12° La FNMNS « quant aux autres BPJEPS
AAN, ils resteront VACATAIRES SAISONNIERS»
REPONSE de notre FMNS : «vacataire» ou «vacataire saisonnier» ce cadre d’emploi n’existe
pas ; Il est employé par quelques employeurs malhonnêtes qui illégalement
évitent de payer quelques charges sociales. Nous retrouvons ces mots venant de
la FNMNS.
13° La FMNS: «Lutter pour la reconnaissance des maladies professionnelles de
tous les personnels travaillant en milieu humide et chloré, tel que défini par
le code de la Santé publique
REPONSE FMNS: il y a des années que les maladies provoquées par les vapeurs de chlore sont reconnues et
ont fait l’objet de plusieurs décrets : n°2012.937 - Décret 2003-110 du
11.2.2003 On peut constater que la FNMNS n’a pas du défendre grand monde sur ce
sujet pour ne pas être informée de cette reconnaissance officielle 16 années après.
14° Le BNSSA :
actuellement le ministère de l’intérieur veut s’en débarrasser, Le ministère
des sports, allant disparaître, ne veut plus le prendre en charge. La FNMNS a
aussitôt répondu présent pour diriger même la commission de refonte. Les débats
sont en cours et nul ne sait ce qui va se décider. Par contre bon nombre des
associations de formations affiliées à la FNMNS, sans connaître, ni les
épreuves, ni qui va l’organiser, ni le contenu, ni le niveau exigé, ni la date
de parution du texte, ces organismes de formation ont pris quand même de
l’argent aux élèves en leur promettant même des dates d’examen Signé : le
Conseil d’administration -FIN
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