FEDERATION DES MAITRES
NAGEURS SAUVETEURS
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La Lettre
du Mardi n° 152 du 3.3.2020
envoyée exceptionnellement le 2 mars 2020
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Demain mardi 3 mars 2020, de 12h à 12h15, notre FMNS fait intervenir un parlementaire, qui
nous représente au Sénat, sur l’avenir du brevet de MNS et de notre profession.
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Monsieur
Gilbert-Luc DEVINAZ
Sénateur
du Rhône
à
M. Jean
Michel LAPOUX
secrétaire
général,
Fédération
des MNS - Bordeaux
Bonjour,
Je vous informe que Monsieur Devinaz
interrogera Madame la Ministre des sports au Sénat demain
mardi 3.3.2020 aux alentours de 12H 12H15 sur la question de la
formation des MNS. J’espère que Madame Maracineanu apportera des éléments pour
rassurer la profession. Vous pourrez suivre la question en direct sur le site du Sénat
(rubrique Vidéo).
Bien cordialement.
G.L. Devinaz
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Question
orale n° 1138S de M. Gilbert-Luc Devinaz
(sénateur
du Rhône)
publiée
dans le J.O. Sénat du 20.02.2020 - page 845
M. Gilbert-Luc Devinaz appelle l'attention
de M. le Premier ministre sur l'augmentation alarmante du nombre de noyades en
2019.
Plus de 600 morts noyés sont à déplorer en 2019, dont un tiers parce qu'ils ne
savaient pas nager. Il est inacceptable de voir nos élèves quitter l'école
élémentaire sans avoir acquis l'apprentissage de la nage.
Les difficultés liées au manque de bassins dans notre pays doivent être
endiguées par la déclinaison dans les départements du schéma national de
réparation des équipements pour l'apprentissage de la nage. Au-delà de cet
obstacle structurel, la question de la formation des professionnels se pose.
Depuis 1985, le brevet de maître-nageur sauveteur (MNS) exige au minimum une
année scolaire à temps plein et coûte 6 000 euros de frais de formation. Le
nombre de MNS diminue ainsi continuellement et les collectivités et
établissements privés doivent recourir aux personnels titulaires d'un brevet
national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA), non habilités à
l'enseignement.
Après dix mois de concertation, le ministère des
sports a indique lors d'une réunion le 25 novembre 2019 que la formation des
MNS durerait désormais de deux à quatre ans.
La solution retenue est de proposer aux candidats de pouvoir surveiller et
enseigner la natation pendant leur cursus de formation. Ces élèves MNS seront donc en situation d'enseignement sans
contrôle ni sécurité d'un encadrant breveté. Les employeurs vont ainsi
largement recourir à ces stagiaires et précariser davantage la profession.
Cette solution va à l'encontre du bon sens en rallongeant la durée de formation
tout en fragilisant l'apprentissage de la nage par des personnels non formés.
Est-ce ainsi que de nouvelles noyades seront évitées ? Les titulaires du BNSSA
peuvent bénéficier de modules complémentaires et il est possible de former
rapidement et correctement les MNS qui manquent dans les piscines et lieux de
baignades. La Fédération des MNS doit être un appui pour accélérer ces
formations, il n'est pas ici question de coût, de rationalisation ou de
reconnaissance, mais bien de sécuriser les baignades. Les périodes de canicule
font exploser le nombre des baigneurs et tous les établissements aquatiques
sont saturés lors des grosses chaleurs.
Il lui demande s'il ne conviendrait pas d'étudier la création d'un brevet de
MNS pouvant être préparé pendant les vacances scolaires ou en cours du soir
pour adapter l'offre de formation. Un brevet moins long et moins cher pourrait
permettre de lever les difficultés rencontrées tous les ans pour recruter des
enseignants et ainsi éviter de nouveaux drames.
Il le remercie de bien vouloir lui indiquer quelles mesures seront prises pour
répondre à cette situation.
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Transmise au Ministère des sports
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En attente de
réponse du Ministère des sports n
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