La
Lettre du Mardi n°162 du 12 mai 2020
expédiée
le 12.5.2020
aux MNS - BEESAN - BPJEPS-AAN - équivalences :
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Forfaits de leçons de natation ou d’aquagym non immédiatement remboursables.
Une ordonnance du 7
mai 2020 n° 2020-538 a été publiée suite au coronavirus. «Les organisateurs
d’événements culturels et sportifs» qui n’ont pas eu la possibilité d’effectuer
leurs prestations n’ont pas obligation de rembourser mais peuvent délivrer un
«avoir»
Cette mesure touche
les forfaits de natation ou d’aquagym ou autres sports. Elle a été dictée pour
soulager la trésorerie de ces travailleurs indépendants et autres
organisateurs.
Cette mesure est
quasi obligatoire pour le client. L’organisateur doit formuler une proposition
de remplacement dans un délai de 3 mois à compter de la notification de
l’annulation.
Cette nouvelle
prestation pourra être exécutée dans un délai de 6 mois. A l’issue de cette
période de 6 mois, la prestation, si elle n’a pas bénéficié au client, doit
être remboursée.
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Leçons en piscines privées ou familiales découvertes :
Un MNS ou BEESAN ou
BPJEPS-AAN a le droit de vendre des leçons de natation ou d’aquagym dans une
piscine privée découverte. Elle n’est pas considérée «d’accès public». Pendant
les leçons, aucune personne, ni même aucun parent, ne doit se trouver
dans l’eau.
Les restrictions
actuelles concernant les piscines d’accès public ne s’appliquent pas à ces
piscines privées.
La réglementation de
ces «piscines privées à usage collectif» est énoncée dans notre brochure jaune
FMNS «Réglementations des piscines privées à usage collectif» pages 19 à 22.
Les agents territoriaux
(employés de mairies ou de com.de.com.) doivent demander l’autorisation à leur
employeur pour dispenser ses leçons en secteur privé. Elles ne doivent pas
faire concurrence à l’activité de leur employeur. Comme pour toutes les leçons
de natation ou d’aquagym, l’assurance RC Professionnelle fournit par notre FMNS
est obligatoire.
Rappelons que
l’aquagym n’est pas une activité anodine, alors que nous en sommes au 4ème
mort. Bien que le certificat médical ne soit pas obligatoire, il est conseillé
de l’exiger aux obèses et diabétiques. Le MNS doit avoir toujours du sucre à
portée de la main.
Les BNSSA ne sont pas
habilités à vendre des leçons d’aquagym ou à être rémunérés pour dispenser des
leçons gratuites.
Jurisprudence un peu
ancienne : noyade du MNS Mr Pégourie piscine d’Orthez (64). Mr Pégourie
MNS extérieur à la piscine d’Orthez avait été autorisé illégalement par les 2
anciens MNS locaux à faire des apnées pendant qu’ils donnaient des leçons de
natation. Mr Pégourie est mort. L’un des ancien MNS a été condamné par le
tribunal correctionnel (dossier hors FMNS).
aux BNSSA :
Transpiration,
baignade... Quels risques de transmission du coronavirus cet été?
Kylian Marcos journaliste a interrogé
le Professeur Antoine Flahault,
directeur de l’Institut
globale de l’université de Genève et directeur-fondateur de l’École des Hautes
études en santé publique de Rennes.
Déconfinement :
Quels sont les
risques liés à l’été ? Le virus se propage-t-il dans l’eau ? Les gouttelettes
de transpiration représentent-elles un risque ?
Si le port du masque s’annonce relativement compliqué dans une piscine, que
sait-on de la transmission du coronavirus dans l’eau ? Des traces du génome du
virus ont été retrouvées dans les eaux de Paris, mais les risques de
transmission restent très faibles, comme l'explique le Pr Antoine Flahault,
épidémiologiste.
Pourquoi la baignade est peu risquée.
Le coronavirus est un virus «enveloppé», rappelle Antoine Flahault, qui
détaille: «Ce sont des virus qui sont assez fragiles parce qu’ils sont
sensibles à tout ce qui est détergent». La transmission par l’eau reste donc
peu probable:
«À ma connaissance, ce n’est pas un virus environnemental, il ne se plaît pas
dans l’eau. Il aime les conditions d’humidité, mais pas être noyé. L’eau de
Javel ne lui plaira pas du tout»
Même constat pour le risque de transmission au bord de la piscine :
«Ce sont des virus respiratoires, avec une très faible transmission manuportée.
Il ne se transmet pas tant que cela sur les surfaces planes, donc non, ce n’est
pas par les pieds que l’on va attraper la virus».
Un risque lié à la transpiration ?
Les gouttelettes sécrétées par la transpiration peuvent être porteuses de virus
si celui-ci est présent dans le sang. On parle alors de virémie. Selon Antoine
Flahault, ce phénomène ne se retrouve que «chez de rares personnes» en
situation de pneumonie — donc a priori déjà à l’hôpital.
La transmission se fait essentiellement via les gouttelettes qui s’échappent de
notre système respiratoire:
«Ce qui fait que nos gouttelettes de postillons sont infectées, c’est parce que
notre poumon ou notre arbre respiratoire est infecté.» FIN
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