FEDERATION DES MAITRES
NAGEURS SAUVETEURS
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La
Lettre du Mardi n° 176 du 15.9.2020
Envoyée à
tous le 14.9.2020
n Mardi 15
septembre 2020
Réunion des
fédérations de MNS au ministère des sports :
Le
ministère des sports et la FNMNS s’entêtent sur leur projet fou :
recruter
et placer en piscines 1200 «stagiaires en autonomie» QUI
ENSEIGNERAIENT-SURVEILLERAIENT - SAUVERAIENT, en étant payés de ZERO à 600
EUROS NETS DE CHARGES. «En autonomie» = sans MNS.
Si ce
projet fou voit le jour, c’est la fin des MNS, BEESAN, BPJEPS AAN !
Qui va
encore recruter ou renouveler un CDD avec un MNS qui coûte 1 850 e + 50% de
charges = 2 775 e alors qu’il pourra imaginer le même travail pour ZERO à 600
euros par mois nets de charges ?
Alors que toutes les piscines sont en déficit partout.
n CORONAVIRUS
et les MNS et BNSSA contaminés :
bon nombre de
personnes contaminées développent une fibrose pulmonaire : l’intérieur des
poumons se couvre d’une fine membrane. La respiration devient bien plus
difficile. Une fibrose pulmonaire reste à vie et n’est donc pas guérissable.
Mais alors on peut se demander comment les collègues qui sont positifs vont
pouvoir effectuer une seule apnée et continuer à travailler dans notre branche
?
Le
gouvernement prépare un décret classant le Coronavirus en maladie
professionnelle
n QUELLES
SONT LES SÉQUELLES LAISSÉES PAR LE COVID-19 ?
Mis à jour le 04/09/2020
Une maladie qui ne ressemble à aucune
autre. C'est ce que ressentent les patients guéris du coronavirus. Mais malgré
la guérison, le Covid-19 laissera des traces, somme toute pas identiques d'une
personne à l'autre.
En effet, «on ne pense pas qu'il y ait des séquelles pour les personnes qui ont
eu de faibles symptômes», a expliqué à France Info, le professeur et
infectiologue à l'hôpital Bichat à Paris, Xavier Lescure.
Toutefois, le peu de recul que les médecins ont sur cette pathologie ne permet
pas d'émettre avec précision les séquelles que garderont les patients gravement
touchés. Pourtant, certaines d'entre elles semblent aujourd'hui attestées.
LA
FIBROSE PULMONAIRE
Les
poumons sont les premiers organes touchés par le coronavirus. Dans une vidéo 3D
réalisées par des chercheurs de l'hôpital universitaire George Washington aux
Etats-Unis, on peut apercevoir que sur des poumons sévèrement infectés par le
Covid-19 le tissu pulmonaire est très largement endommagé. Comme le confirme le
docteur Keith Mortman, chef du service de chirurgie thoracique : «quand cette
inflammation se réduit, elle laisse des cicatrices sur les poumons et crée des
dégâts à long terme.» Ajoutant que : «cela peut détériorer les capacités
respiratoires d'un patient dans le futur».
ÉPIDÉMIE - Vidéo : une
simulation 3D montre pour la première fois les ravages du coronavirus
Ainsi, les patients gravement touchés développeraient une fibrose
pulmonaire provoquant chez certains d'entre eux une forte gêne
respiratoire. Une pathologie que les autopsies ont confirmée. Comme le
souligne Xavier Lescure : «on voit que les personnes qui décèdent ont de
grosses lésions liées à des inflammations pulmonaires»
DES SYNDROMES
CORONARIENS
Si les personnes atteintes d'une maladie cardiovasculaire sont plus à risque,
le virus peut aussi entraîner d'importantes complications sur le système
cardiovasculaire. Selon une étude réalisée à Wuhan au début de l'année 2020 et
publiée dans la revue JAMA Cardiology, sur 416 patients atteints du Covid-19,
82 présentaient des lésions cardiaques dus au virus. «Les leçons des
précédentes épidémies de coronavirus et de grippe suggèrent que les infections
virales peuvent déclencher des syndromes coronariens aigus, des arythmies ou
des insuffisances cardiaques», a expliqué le cardiologue américain Mohammah
Madjid dans une autre étude publiée dans la revue médicale. Selon lui, «une
lésion du muscle cardiaque peut subvenir chez tout patient, qu'il soit atteint
ou non d'une maladie cardiaque, mais le risque est plus élevé chez ceux qui
sont déjà atteints d'une maladie».
UNE INSUFFISANCE
RÉNALE
Les reins sont un autre organe à surveiller de près. D'après Brad Rovin,
directeur du département de néphrologie à l'université d'Etat de l'Ohio
interrogé par RFI, «on retrouve le virus dans le rein, il existe plusieurs
publications scientifiques à ce sujet. Dans de nombreux cas, ces patients, qui
n'avaient jamais eu de maladie du rein, développent de graves lésions rénales.
En fonction de la gravité et de la durée de l'infection pendant leur combat
contre le Covid-19, ils peuvent développer une insuffisance rénale chronique».
DES LÉSIONS
HÉPATIQUES
Chez certains patients, le virus épargne les poumons mais s'infiltre dans
l'appareil digestif. «Dans ce cas, nous constatons une augmentation des enzymes
du foie», qui suggère que les cellules de cet organe sont détruits, a expliqué
Eric Cioe-Pena, médecin urgentiste à New York, au site Live Science.
Mais les conséquences du Covid-19 sur
le foie pourraient être temporaires : «[le foie] se régénère très bien, donc
les dommages ne sont probablement pas permanents», a-t-il ajouté.
LE STRESS
POST-TRAUMATIQUE
Il y a les séquelles physiques et il y a les séquelles neurocognitives. Ces
dernières résulteraient d'un long passage en réanimation que subissent certains
patients gravement atteints. Interrogé par FranceInfo, le professeur
Jean-Michel Constantin, anésthésiste-réanimateur à la Pitié-Salpétrière (Paris)
: «on observe des séquelles neurocognitives très impressionnantes à la suite de
syndromes de détresse respiratoire aigüe».
Un passage long et parfois traumatisant pour certains patients. En effet, «vous
vous retrouvez pendant trois semaines avec une machine qui respire pour vous,
vous être endormis, vous êtes paralysés avec des curares (des anesthésiques,
ndlr)», a expliqué le chef de service de médecine intensive réanimation à
l'hôpital Saint-Antoine à Paris.
Et face au syndrome post-traumatique que peuvent développer certaines
personnes, le professeur Jean-Michel Constantin, alerte : «tout cela est
régressif mais il faut du temps, des années. Et on ne s'en remet pas de la même
manière à 20 ans ou à 80 ans.» Certains experts, dans la même ligne, ont
prévenu que la réanimation peut être «déraisonnable», conseillant ainsi à
certains malades les soins palliatifs, plutôt que la réanimation. FIN
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