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La Lettre du Mardi n° 203 du 13.4.2021

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

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La Lettre du Mardi n° 203 du 13.4.2021

-- Eviter de travailler pour

des sociétés ou «associations» intermédiaires

        Certaines sociétés ou «associations» ont été créées pour gérer le personnel des piscines de campings, d’hôtels, de plages et même parfois de piscines municipales.        Il ne faut pas oublier que le but premier d’une société est de gagner de l’argent. Or notre branche est systématiquement déficitaire. Les gérants de ces sociétés ou «associations» sont donc obligés de faire une certaine «gymnastique» avec le matériel obligatoire, avec le personnel pour essayer d’en tirer un bénéfice à la fin de la saison.

            Nous retrouvons ce même mécanisme dans les DSP (Délégataires de Service Public).

            Nous le retrouvons dans des associations qui ont été créées à l’initiative du Ministère des sports pour gérer l’emploi des  éducateurs dans les départements «Sports 99» : l’idée était bonne au départ : les éducateurs ont souvent des emplois à temps très partiel. En regroupant ces offres d’emploi, le ministère pensait créer des emplois à temps plein, mais c’était oublier que  les enfants ont école de 8h à 17 heures. Les horaires des éducateurs étaient toujours réduits de 17 heures à 20 ou à 21 heures, ce qui ne fait pas un temps plein. Au contraire, l’agent, qui était employé à temps partiel par une mairie, devenait employé à temps partiel d’une association donc privée, dans une situation encore plus précaire.

            Ces recruteurs, souvent refusent la dénomination «d’intermédiaires» en affirmant qu’ils recrutent eux-mêmes les agents. En saison, le BNSSA ou le MNS se retrouve sur une piscine de camping ou d’hôtel, mais n’est plus employé par le patron, qui peut s’en débarrasser quand il veut sans préavis. Si ce patron local demande une soirée d’animation après 8 heures de surveillance, l’agent est contraint d’accepter. Souvent ce sera une grande difficulté pour se faire payer ces heures et par qui ?

            Parfois, le BNSSA est contraint de donner des leçons illégalement toute la saison. Le patron le paie avec. Il risque 2 mois de prison avec sursis.

            Dans des cas plus nombreux, le patron local fait grossièrement remarquer «Je n’ai pas obligation d’avoir un BNSSA alors...» Le travail de surveillance est méprisé au point qu’il demande de l’animation la nuit. Le BNSSA ou le MNS, après 8 heures de surveillance au soleil, doit «faire le clown», jusqu’à minuit ou plus pour souvent coucher par terre.

            Il arrive souvent que ces sociétés créées  par quelques individus, qui n’ont aucun brevet sportif, ne connaissent rien à la sécurité. Ils n’ont en général aucune garantie financière et il arrive parfois qu’au moment de se faire payer en fin de saison, ces «patrons» ont purement et simplement disparu. Parfois, on ne les retrouve jamais ! Donc à éviter!

Exemple à Clairac (Lot et Garonne) en été  2020, une société avait repris la gestion de la baignade sur le fleuve. Elle avait oublié que la centrale électrique lâchait plus en amont régulièrement des masses d’eau. Deux enfants ont été emportés. Le BNSSA  seul a failli se noyer. il a réussi miraculeusement à se sauver les deux enfants et à s’en tirer lui même.

Autre exemple la Société SAS ONE Only Nice Events (M.Chauveau) à Luynes (37) et Fresnes (94) actuellement cherche des BNSSA  un peu partout en affirmant qu’elle n’est pas «intermédiaire» mais qu’elle recrute elle même ces BNSSA.  Ces agents du privé ne bénéficient pas des garanties des agents publics territoriaux (mairies et Com. de Com. ) et on peut se questionner sérieusement sur les garanties financières de telles sociétés (ou associations) pour payer les salaires en cas de difficultés, qui peuvent plus spécialement survenir cette année 2021 avec la crise du Covid FIN n

--- BRÉSIL :

pourquoi la majorité des malades du Covid

en réanimation ont moins de 40 ans ?

Par CNEWS avec AFP.

            L'épidémie est hors de contrôle au Brésil, où le nombre de morts quotidiens s'envole. La semaine dernière, plus de 4.000 décès ont été enregistrés en 24 heures. Mais c'est aussi l'âge des patients se trouvant dans des états critiques qui apparaît préoccupant. Selon une étude, ils sont maintenant une majorité à être âgés de moins de 40 ans. Comment s'explique ce phénomène qui inquiète ?

            L'étude menée par l'Association brésilienne des soins intensifs (AMIB) révèle qu'au mois de mars, les moins de 40 ans étaient 11.000 à être pris en charge en soins intensifs. Cela représente 52% des malades hospitalisés en réanimation dans le pays d'Amérique latine, soit une majorité, a rapporté le Dr Ederlon Rezende, coordinateur de l'étude, dimanche.

            Un ratio qui a explosé depuis un an : ils étaient seulement 14,6% des malades du Covid en services de soins critiques au début de la pandémie. Cette proportion a atteint 45% en septembre 2020 et en février 2021, indique l'étude.

LE VARIANT BRÉSILIEN EN CAUSE ?

            «Cette population ne contractait auparavant qu'une forme moins grave de la maladie et n'avait pas besoin de soins intensifs», a expliqué le Dr Rezende. «Une telle hausse pour ce groupe d'âge est très significative».

            Plusieurs raisons peuvent expliquer ce rajeunissement des malades qui développent une forme grave du Covid-19. Tout d'abord, la vaccination des Brésiliens les plus âgés explique en partie cette tendance. Le fait que les Brésiliens les plus jeunes sont ceux qui s'exposent le plus au virus, parce qu'ils doivent travailler ou parce qu'ils se sentent moins vulnérables, est une autre piste citée par le coordinateur de l'étude. Mais c'est aussi le variant brésilien du virus, appelé P1, qui pourrait expliquer ce phénomène en frappant plus violemment les plus jeunes mais aussi les patients en bonne santé de manière générale. «Les malades plus jeunes, sans avoir eu d'autres maladies, présentent à leur arrivée aux soins intensifs des cas plus graves», confirme le Dr Rezende.

UN TIERS DES MALADES EN RÉA SANS COMMORBIDITÉ

Le nombre des patients atteints du Covid-19 qui se retrouvent en soins intensifs sans avoir eu d'autres maladies a atteint en mars près d'un tiers du total (30,3%), selon l'étude. Tandis que le nombre des malades du Covid-19 en réanimation a atteint le pourcentage record de 58,1%.

            Le Brésil a enregistré 66.500 morts dues au Covid-19 au mois de mars, soit plus du double que le précédent record de juillet 2020. Plus de 351.000 personnes ont péri en un peu plus d'un an au total du fait de cette maladie au Brésil, qui compte 212 millions d'habitants, un bilan seulement dépassé par les Etats-Unis. FIN