FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
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La Lettre
du Mardi de notre FMNS
n° 220 A du 24
août 2021
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Ticket
restaurant : plafonnement, jours fériés...
tout ce qui
change à compter du 1er septembre 2021
On fait
le point.
Plus que quelques jours pour profiter des tickets restaurant de 2020. Ces derniers expirent
le 31 août 2021.
Plafond à 38 euros, utilisation des tickets pendant les jours fériés... du changement
va s'opérer au 1er septembre.
Fin de validité des titres
restaurant de 2020
Il s'agit du premier changement en vue. En effet, ils avaient été
exceptionnellement été prolongés en 2021 mais ne seront plus valables à compter
du 1er septembre prochain.
Retour du plafonnement à 19
euros
Le ticket de restaurant va repasser à son plafond normal d’avant la crise
sanitaire, soit à 19 euros par jour, contre 38 euros jusqu'au 31 août. Pour
rappel, le niveau des tickets-restaurant pour s’offrir des produits
alimentaires (boulangeries, traiteurs, détaillants en fruits et légumes...) en
supermarché ou dans des magasins a toujours été de 19 euros.
Possible d'échanger ses
titres 2020 contre des tickets 2021
Pour la limite de validité des titres restaurants 2020, le site
service-public.fr indique que : "Les titres non utilisés au cours de leur
période légale d’utilisation et rendus par les salariés bénéficiaires à leur
employeur au plus tard au cours de la quinzaine suivante sont échangés
gratuitement contre un nombre égal de titres valables pour la période
ultérieure (article R.3262-5 du code du travail)".
Utilisables uniquement les
jours ouvrables
Il ne sera en effet plus possible d’utiliser ses tickets restaurants tous les
jours de la semaine y compris les jours fériés, comme c’est encore le cas
jusqu’à la fin mois : dès la rentrée, les tickets ne seront utilisables que les
jours ouvrables, c'est-à-dire les jours travaillés. Thomas PADILLA -Mélissa
SIMON n
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SPORTS A L
ECOLE et si on s’inspirait du modèle américain ?
Evan Fournier, basketteur, leader de
l’équipe de France aux derniers Jeux Olympiques a rédigé une lettre au ministre
de l’Education Nationale
Jean-Michel Blanquer. Une lettre écrite avec une grande ouverture d’esprit et
qui ouvre au dialogue. En voici l’intégralité :
«Monsieur le ministre de l’ Éducation Nationale, vous avez, comme plus de 10 millions de
téléspectateurs, suivi les finales olympiques de nos équipes de handball, de
volley et de basket. Ces finales, marquées par le sacre de trois de nos équipes
de France, ont mis en avant la qualité du travail de nos équipes de sports
collectifs que je tiens encore à féliciter.
Les réactions ont été nombreuses, et ces performances exceptionnelles ont été
saluées par tous. Comme l’ensemble de nos concitoyens, vous vous êtes réjoui de
ce bilan olympique. Cependant, à l’image de mes coéquipiers et de nombreux
autres sportifs, je m’interroge face à votre enthousiasme. Vous avez en effet
salué les performances tricolores en vous félicitant du travail effectué par
votre ministère, et de l’impact qui serait le sien sur ces performances. Il est
minime.
Comme de nombreux athlètes, vous l’aurez compris, je ne partage pas votre point
de vue. Aucun de mes coéquipiers ne peut aujourd’hui remercier l’Éducation Nationale pour lui avoir permis de jouer au
basket. Comme le volley ou le handball, si ces sports collectifs sont parfois
pratiqués, ce n’est non pas pour inciter les jeunes à faire du sport, mais par
simple commodité. Nous comprenons tous qu’un gymnase permet en effet de
pratiquer plusieurs activités et de diversifier les programmes. Mais il permet
surtout de combler le manque de budget alloué au sport, et propose, par défaut,
certaines activités aux élèves.
Le cheminement intellectuel insinuant qu’il s’agit d’une stratégie de l’Education Nationale
pour former les champions de demain me paraît simpliste. Cela révèle au
contraire une inégalité dans l’accès au sport entre les établissements
disposants de moyens, et ceux se trouvant dans des situations plus compliquées.
Car tout le monde ne pratique pas de basket, de handball ou de volley à
l’école. Et ce ne sont pas les deux minuscules heures d’EPS par semaine de mon
emploi du temps de collégien qui m’ont insufflé l’envie de jouer au basket,
pour devenir le sportif que je suis aujourd’hui.
Monsieur le Ministre, je me permets de vous
interpeller aujourd’hui, en ma qualité de sportif de haut niveau, mais aussi en
tant que fils de professeur d’EPS et des sportifs de haut niveau, et je pense
qu’il est de mon devoir de vous tendre la main pour améliorer la considération
et l’accès au sport dans nos écoles. Si les compétitions UNSS et le système de
sport-étude sont un premier pas vers l’accès
au sport, cela ne suffit pas. Ne nous y trompons
pas, la place du sport à l’école est dérisoire. Et le travail de nos enseignants et éducateurs, bien que
formidable, se doit d’être associé à celui des clubs amateurs et de ses
bénévoles sans qui le sport français n’existerait pas.
Monsieur le Ministre, Paris accueillera les
Jeux Olympiques en 2024. Si beaucoup y
voient une occasion de faire rayonner la France et sa capitale à travers le
monde, ne serait-ce pas plutôt une formidable opportunité pour réformer le
système français en proposant un accès plus important à la culture et au sport ? À l’image de nombre de nos voisins, pourquoi ne
pas offrir aux jeunes de réelles plages horaires dédiées au sport dans leur
emploi du temps ?
Le système américain -et ce n’est pas le seul- est
un modèle en matière sportive. À l’heure
où l’Education
Nationale
réforme les programmes de ses lycéens, en offrant une ouverture d’esprit avec
de plus larges options et un développant culturel plus important, que va-t-il
advenir du sport ? S’il vous plaît Monsieur le Ministre, n’oubliez pas le
sport. Il n’est pas trop tard pour reconsidérer la place des activités
sportives, pour trouver du budget et proposer un accès et une place plus
importante à nos jeunes sportifs.
Joueur NBA depuis désormais neuf ans, je ne peux que constater la différence de
traitement du sport entre ce qui se fait en France et ce qui est mis en place outre-Atlantique.
Aux États-Unis, le système scolaire offre un accès privilégié au sport avec une
réelle reconnaissance pour ses athlètes dès le plus jeune âge ! Bien qu’étant imparfait, il permet à de jeunes
sportifs ambitieux de poursuivre leurs études, avec l’octroi de bourses dans
les plus prestigieuses universités du pays. Ce système universitaire est
doublement bénéfique puisqu’il offre une réelle possibilité à certains jeunes
de devenir sportifs professionnels sans pour autant délaisser leurs études. Il
fait du sport un réel vecteur social et éducatif.
Permettre aux athlètes d’avoir un double projet est essentiel. Combien de jeunes ont dû choisir à 15 ou 16 ans entre
l’école et le monde professionnel ? Je ne
le sais que trop bien, Monsieur le Ministre. La France dispose de grandes universités, pourquoi
nos grands champions de demain ne pourraient-ils pas y côtoyer nos futurs
chercheurs?
Monsieur le Ministre, je suis conscient de
la complexité que représente chaque réforme, et de la charge de travail qui est
la vôtre, mais le sport attend depuis trop longtemps d’être considéré à sa
juste valeur dans nos collèges, lycées et universités. Féliciter nos athlètes
tous les quatre ans n’est plus suffisant, aidons-les plutôt à se révéler dès le
plus jeune âge.
Je suis prêt, Monsieur le Ministre, à vous accueillir à New York durant la
saison pour poursuivre cet échange. Cela serait pour vous l’occasion de
rencontrer vos homologues américains et de constater par vous-même que le sport
peut occuper une place plus importante dans le système éducatif. Vive le sport FIN
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