FEDERATION
DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
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Barbusse 33110 LE BOUSCAT
Tél :
05 24 61 44 81 mail : c
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La Lettre du Mardi
de notre FMNS
n° 226 du
12.10.2021
La seule Fédération qui défend
réellement la profession
et l’activité
saisonnière des MNS et des BNSSA
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-- Les modifications de l’allocation chômage
pour les fins de contrat
après le 1er octobre 2021 :
une BAISSE TRES NETTE ou
une SUPPRESSION.
1° Il faudra travailler 6 mois sur les 24
derniers mois et non plus 4 mois
(hors durée de confinement). Ce qui élimine beaucoup beaucoup de saisonniers
2° Modification du
salaire moyen de référence :
AVANT on prenait les salaires des 12 mois - périodes travaillées
MAINTENANT on prend les salaires des 24 mois + 75%, dont les périodes chômées
(soit zéro) et on fait la moyenne.
Il
en résulte une chute de 20% à 100 % de l’aide de retour à l’emploi.
Exemples :
1°-- Fin contrat AVANT le 1.10.2021 calcul sur 12 mois
Jean a travaillé 3 mois le 1er été et 3 mois le
2ème été salaire moyen 1850 euros brut
salaire de référence annuel 1 850.00 euros x 3 = 5 550 euros
salaire de référence journalier 60.98 euros
Aide journalière retour à l’emploi 57 % = 34.75 e
Aide mensuelle retour à l’emploi : 1 042 euros
2°-- Fin contrat APRES le 1.10.2021 calcul sur 24 mois :
1850 euros x 6 mois ou 184 jours = 11 100 euros
Entrent dans l’assiette : 6 mois de travail soit 184 jours
+ 75% de jours travaillés soit 138 jours total 322 jours
Salaire de référence journalier 11 100 euros / 322 jours = 34,47 euros
Aide journalière de retour à l’emploi 34.47e x 57 % = 19.64 e
Aide mensuelle de retour à l’emploi = 589.20
euros.
3°-- Beaucoup de collègues ne font pas des saisons de 3 mois donc ARE (aide retour à l’emploi) = ZERO
4°-- Fin de première saison ARE = ZERO
Explications :
Pour les salariés
licenciés à partir du 1er octobre 2021, les règles de calcul du salaire
journalier de référence servant à déterminer le montant de l’allocation chômage
ont changé.
La période prise en compte pour calculer l’allocation d’aide au retour à
l’emploi (ARE) des demandeurs d’emploi passe de 12 mois à 24 mois voire 36 mois
si le salarié a 53 ans ou plus.
Le nouveau calcul du salaire journalier de référence prend désormais en compte
les salaires bruts perçus entre le début du premier contrat et la fin du
dernier contrat sur la période de référence (24 ou 36 mois).
Le montant total de ces rémunérations est ensuite divisé par le nombre de jours
calendaires, travaillés et non travaillés, pendant cette période de référence
Il faut donc noter que le calcul de l’ARE tient désormais compte des périodes
d’inactivité entre contrats.
Les jours non travaillés pris en compte sont toutefois plafonnés (à 75 % du
nombre de jours travaillés), afin de limiter les conséquences des nouvelles
modalités de calcul de l’allocation pour les salariés dont les périodes
d’activité antérieures étaient particulièrement fractionnées.
Par ailleurs, la durée théorique durant laquelle un salarié peut toucher des
droits est allongé de 11 mois en moyenne à 14 mois.
Il reste possible de cumuler la rémunération provenant d’une activité
professionnelle avec l’allocation chômage.
Avocat Maître Carole VERCHEYRE-GRARD
A noter : le ministère du travail a fait renforcer les
protections des guichets des agents des Pôles Emploi en craignant des gestes
désespérés de chômeurs complète-ment dépossédés et désespérés.
( il y a eu le meurtre d’un agent ces derniers mois).
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-- Refuser de surveiller les
périodes «d’intégration» (bizutage), les mariages... ou en Guyane la piscine
d’hôtel après le lancement de chaque fusée : «champagne gratuit à volonté».
Nous recevons au siège de
notre fédération des demandes d’hôtels, de campings, de restaurants ou
d’organismes spécialisés pour recruter durant un à trois jours, un ou des MNS
ou BNSSA pour surveiller un ou plusieurs bassins pendant des fêtes qui se
prolongent souvent le soir avec des personnes ivres. Ces bassins sont souvent
ouverts avec très peu de matériels de ranimation parfois sans aucun matériel.
Lorsque le MNS ou le BNSSA se retrouve tout seul ou en petit nombre avec
beaucoup d’individus ivres et parfois menaçants, il n’a aucun moyen, alors que
le patron de l’établissement cherche souvent à défendre sa clientèle. Nous
avons relaté ces dernières années la noyade mortelle d’un élève officier lors
d’une séance «d’intégration» (de bizutage) à la prestigieuse Ecole Militaire de
St Cyr, qui s’est terminée par une noyade mortelle d’un élève officier et les
condamnations pénales de plusieurs officiers supérieurs. En ce moment, de
nouveaux cas de bizutages sont dénoncés dans la presse dans de grandes écoles
suivis de nombreux viols, violences et un décès.
Notre FMNS
refuse de proposer tout collègue. Nous conseillons vivement à tous de refuser
ces «offres d’emploi» qui peuvent amener de nombreuses «complications», voire
des condamnations pénales et une carrière compromise. Il y a là plus d’argent à
perdre qu’à gagner FIN
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