F.M.N.S
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La Lettre du Mardi n° 235 du 14.12.2021

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

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La Lettre du Mardi de notre FMNS n° 235  du 14.12.2021

expédiée exceptionnellement ce 8.12.2021 vu l’urgence

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La nouvelle assurance chômage :

une catastrophe pour les saisonniers

Macron est-il en train de transformer

beaucoup de saisonniers en demi - clochards ?

Pour Macron, le "système était devenu hypocrite"

            Emmanuel Macron a défendu le 7 décembre 2021 sa réforme controversée de l'assurance-chômage, assurant qu'elle permettait de sortir d'un "système qui était devenu hypocrite", soulevant en particulier le cas des saisonniers.

            "Nous nous sommes habitués à un système qui n'était plus juste, où il suffisait d'aller travailler quatre mois dans les stations de sport d'hiver (ou les piscines ) pour avoir le chômage tout le reste de l'année", a expliqué le chef de l'Etat.

            "Résultat des courses: nos agriculteurs devaient (avant la réforme, NDLR) aller chercher l'été d'autres saisonniers, bien souvent en dehors de nos territoires", a-t-il ajouté. "Quand on est saisonnier, on ne peut pas dire 'on travaille quatre mois par an'", a-t-il poursuivi.

"Trop de chômeurs"

            Avec la nouvelle mouture de l'assurance chômage, dont les derniers éléments sont entrés en vigueur ce 1er décembre 2021, "on retrouve des choses qui sont de bon sens", a assuré le chef de l'Etat.

            "Même si on est à un chiffre historiquement bas", le pays compte "trop" de chômeurs.

            En conséquence, "la réforme vise à remettre notre système d'assurance chômage un peu au niveau des autres Européens. L'objectif est d'inciter beaucoup plus nos compatriotes au chômage à reprendre le travail", a conclu Emmanuel Macron.

            Depuis l'entrée en vigueur du dernier volet de la réforme début décembre, la durée minimale de travail pour être indemnisé est passée de 4 à 6 mois sur les 24 derniers mois (36 mois pour les plus de 53 ans), une mesure qui a suscité la colère de certains syndicats.

            Selon l'étude d'impact de l'Unédic réalisée en avril, ce passage à 6 mois conduira au cours de la première année d'application à retarder l'ouverture de droits à 475.000 personnes, notamment des jeunes ou des saisonniers qui multiplient les contrats courts.

            Autre grief des syndicats: la modification du mode de calcul des allocations, contestée sans succès en référé devant le Conseil d'Etat.

Note FMNS : conséquences :

1° A la fin de la 1ère année : plus aucun saisonnier dans les piscines ou sur les plages ne pourra plus toucher le chômage. Il n’y a pas des saisons qui durent 6 mois. Mais après la seconde saison, il faudra avoir cumulé 6 mois (donc deux saisons au moins de trois mois) : ce n’est pas courant surtout après le COVID en 2021 et peut être après.

2° Les indemnités sont réduites de moitié. Elles passent de 1000 euros environ à 500 euros environ :le chômeur qui a la chance de percevoir ces indemnités est pratiquement réduit à la misère. Certains après avoir payé leur loyer seront réduits à aller manger chez Coluche.

3° Macron réduit artificiellement le nombre de chômeurs de 475 000. Mais ne va-t-il pas augmenter le nombre de demi clochards de 475 000 ?

Conseils de notre FMNS :

1° Pour les stagiaires : refuser tous les stages qui se terminent en fin de saison (en septembre ou octobre). Pour les stages en cours exiger par LRAR la fin en mai 2022; En cas de refus les abandonner.

2° Pour les saisonniers prendre en priorité des saisons longues de 3 mois minimum.

Refuser toute place qui n’offre pas les leçons à 100% au MNS (refuser des tarifs sociaux  pour tous- On peut dispenser quelques leçons gratuites ou à tarifs sociaux mais uniquement aux nécessiteux)

            Il est évident qu’un BPJEPS AAN qui s’est fait ruiner pendant 8 à 12 mois de stage et a payé directement ou indirectement 6 500 euros + hébergement + déplacements, s’il n’a pas les leçons travaille A PERTE.

Même si un chômeur ne perçoit aucune indemnité, il doit pointer, sinon il perd toutes ses cotisations retraite pour toute la période.

Attention les Pôles Emploi ne procèdent plus à des inscriptions antérieures pour les retardataires. Maintenant quelqu’un qui ne pointe pas immédiatement a perdu tous ses droits sur la période passée sans retour en arrière. J.M.Lapoux FIN