FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT
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La Lettre
du Mardi de notre FMNS n° 247 du 22 mars 2022
1°/
Nos cartes professionnelles sont toutes parties ce jour.
Notre
FMNS avait pris du retard pour envoyer les cartes en plastique professionnelles,
portant la photo de chacun, en raison d’une panne de notre appareil.
Malheureusement comme nous ne fabriquons plus grand chose en France, nous avons
été obligés de l’envoyer en Hollande. En résumé à en acheter une autre (2 300
euros). Ceci est chose faite et toutes les cartes ont été envoyées ce jour.
2° La
«noyade sèche» n’existe pas. Les dictionnaires la définissent
ainsi : «Asphyxie par afflux d'un liquide dans les voies respiratoires».
Un noyé peut très bien mourir plusieurs semaines ou plusieurs mois après, avec
des atteintes graves au cerveau le laissant comme «un légume» sans que l’on
puisse parler de «noyade sèche».
Citons trois cas :
A/ Noyade en colonie
de vacances piscine de Boulay (57) en 1998, le noyé survit hémiplégique,
incontinent, muet, aveugle tous ses muscles ont fondu, en état de «légume».
B/ Noyade de
Bagnères-de-Bigorre (Hautes Pyrénées) en 2013. L’enfant qui faisait des apnées
à mis un an pour mourir.
C/ Le 3 mars
2022 : Yvan Colonna, ancien MNS, ancien
berger, a été étranglé et sa tête enfermée dans un sac en nylon. Il est mort
hier le 21 mars 2022. Cette asphyxie a donc provoqué sa mort 19 jours après,
malgré des soins intensifs en réanimation.
Des études scientifiques multiples ont démontré qu’une noyade ou asphyxie ou
apnées pouvaient donc causer la mort plusieurs semaines ou plusieurs mois
après, sans qu’on puisse la dénommer «noyade sèche» puisqu’il n’y a pas de
liquide, il n’y a pas plus d’asphyxie au moment de la mort, mais une attente
cardiaque et cérébrale... (en résumé une atteinte générale).
3°/
ATTENTION : une association n’est pas un syndicat professionnel et ne peut
défendre directement ou représenter devant la justice dans un conflit du
travail ou après une noyade.
Certains collègues
ont créé des associations pour former des BNSSA. C’est probablement la
meilleure formule pour faire de la formation. Ils ont adhéré leur association
ou bien à la FFSS ou à l’ancienne FMNS... par contre ils ont encaissé des
cotisations pour assurer et défendre dans leur travail des MNS et des BNSSA.
Une fois le conflit du travail arrivé ou l’accident ou la noyade ... ces
collègues ont besoin d’un organisme
-- qui connait tous
les méandres de la règlementation de notre métier
-- qui s’y connait
bien en procédure, pour agir éventuellement au moment de l’instruction avant
que l’affaire arrive au tribunal (ou pour l’éviter...). Des MNS ou des BNSSA
nous arrivent plusieurs semaines après en se plaignant que leur
«association», qui n’a pas la compétence juridique pour les représenter en
justice, les laisse avec une défense défectueuse ou avec un avocat local qui
n’y connait pas grand chose dans notre métier, voire un avocat gâteux.
Rappelons encore la noyade de Bagnères-de-Bigorre où les deux MNS ont été
condamnés définitivement à 18 et 12 mois de prison avec sursis et se
défendent en ce moment devant la Cour d’appel de Pau
pour ne pas être rayés à vie avec suppression de leur carte pro....
Les syndicats ont le
droit de plaider directement devant le conseil de prudhommes, devant le
tribunal administratif, les associations n’en ont pas le droit (sauf
associations défendant la consommation).
Référons nous au code
du travail : l’article L3132-3 : «Les syndicats
professionnels ont le droit d’agir en justice. Ils peuvent, devant TOUTES les
juridictions, exercer tous les droits réservés à la partie civile ...».
On ne s’assure pas
convenablement après un sinistre mais AVANT !
Notre FMNS (non
subventionnée), n’a pas les moyens d’assurer la défense de collègues MNS ou
BNSSA qui auraient fait fausse route.
Rappelons que notre FMNS est
le SEUL organisme :
-- A se
déplacer après tout sinistre grave (métropole, Dom ou Tom),
-- A avoir un avocat spécialisé : toujours le même,
-- A être présents à TOUTES les audiences et en cours d’instruction,
-- A rendre expertise,
-- A se rendre à toutes les audiences, partout en France, y compris où sont
jugés les non adhérents, pour acquérir expérience et jurisprudence et en rendre
compte
FIN
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