F.M.N.S
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La Lettre du Mardi n° 248 du 5.4.2022

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

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La seule fédération de MNS qui défend réellement ces adhérents.

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La Lettre du Mardi n° 248 du 5.4.2022

Macron veut imposer les 35 heures à toute la fonction publique

quels que soient la pénibilité, les difficultés de transport,

les horaires, le milieu bruyant,  pollué ou hostile ...

Beaucoup de situations de MNS deviennent invivables....            

Habiter dans certaines grandes villes, dont Paris et sa proche banlieue, est devenu impossible en raison du prix des loyers alors que la paie d’un 1er échelon MNS-ETAPS s’élève à 1 250 euros net. Certains MNS en sont arrivés, en travaillant la journée, à coucher dans leur voiture.

            De nombreuses communes ont donc aménagé, conformément à la loi (voir page 5 de la prochaine revue « Enseigner et Sauver » de Mai 2022) des horaires bonifiés. Les unes en augmentant les jours de congés annuels de 2 ou 3 jours, les autres en établissant une équivalence 1 heure d’enseignement  = 2 heures de surveillance.

            Il est vrai qu’en plus de l’atmosphère et du bruit assourdissant en piscines, qui empêche toute préparation sérieuse, le soir, à un concours ou à un examen donc à toute promotion sociale, la distance entre le lieu d’habitation et le lieu de travail nécessite souvent une heure de trajet le matin une heure le soir. La modicité de la paie oblige ces MNS a donné à leur bénéfice des leçons en dehors des heures de service, ce qui tout compris, amenait une durée effective de travail et de transports journaliers à 12 parfois 14 heures.

            M. Macron, devant certains abus : la règle des «Demi-demi» dans les professions de certains dockers et d’éboueurs (on travaille à mi temps et on est payé à plein temps) a décidé d’unifier les temps de travail effectif à 1 607 heures de travail pour tous les fonctionnaires, à l’exception des enseignants de l’Education Nationale.

            La situation devient donc intenable pour ces MNS, mais aussi pour ces mairies, qui sont menacées de plusieurs millions d’euros d’amendes, si elles ne se plient pas à cette uniformisation stupide du temps de travail. On ne trouvait plus de MNS qui durent dans beaucoup de communes, on va en trouver encore moins ! (voir la réglementation des leçons de natation et aquagym dans notre revue mensuelle n°372 de mai 2022)

Les leçons de natation données en dehors des heures de travail deviennent un dû. Nous conseillons aux agents titulaires ou en CDI de refuser de donner des leçons encaissées par l’employeur, mais attention il y a des formalités administratives ! Voir AVANT notre FMNS n

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Thourotte (Oise) le 28 mars 2022, à la piscine Georges-Bonichot

L’éducateur du club de plongée grièvement blessé après l’explosion d’une bouteille d’air comprimé, est décédé 2 jours après

«C’était un homme aguerri et d’expérience. Il avait son Brevet d’État et des diplômes fédéraux.

Vers 17 heures, cet éducateur du club de plongée Philippe JUILLION préparait les bouteilles d’air comprimé du club, pour la session qui devait s’ouvrir à 20 heures. Que s’est-il passé au moment des faits ? Accident de matériel ? Erreur humaine ? Les gendarmes de la compagnie de Compiègne ont ouvert une enquête.

Pris en charge dans un état critique

            Quant à l’éducateur, un homme de 61 ans, il a été secouru par l’une des membres de l’association « Thourotte Natation Sportive » qui venait d’arriver sur place pour prendre son créneau.

Cette femme, infirmière de profession, lui a prodigué les premiers soins. Grièvement blessé dans l’explosion, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers alors qu’elle se trouvait dans un état critique. Le moniteur a d’abord été transporté vers le centre hospitalier de Compiègne, avant d’être héliporté vers le CHU d’Amiens (Somme).

            Au lendemain de l’accident, les cours de natation ont repris à la piscine Bonichot. «Une partie du matériel de plongée a été mis de côté pour permettre aux gendarmes de poursuivre leurs investigations » n