FEDERATION
DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT
Tél : 05 24
61 44 81 — mail :
Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir
SIRET
310 246 426 00020
La Lettre du Mardi de notre
FMNS
n° 274 du 31 janvier 2023
GREVE DE CE JOUR CONTRE les «
RETRAITES MACRON»
Pourquoi nous sommes contre ?
Le
gouvernement Macron s’entête sur sa proposition contre la majorité des français
1° Une retraite à
64 ans
2° 48 trimestres de
cotisations au minimum pour avoir une retraite «pleine».
Constatations
:
les MNS (et BNSSA) nous
avons pas mal de «trous» dans nos carrières
-- pour la formation
(beaucoup trop longue en ce moment),
-- pour chercher et
trouver du travail,
-- vue la précarité de
bon nombre de postes, nous sommes obligés de changer d’employeurs. Nous le
serons de plus en plus avec la crise de l’énergie et les fermetures ou
restrictions de bon nombre de piscines
-- On voit pas mal de
collègues qui sont encore auxiliaires (en CDD) après 10 et 12 ans de métier.
-- On en voit d’autres
qui sont obligés d’assigner, avec l’assistance de notre FMNS, leur employeur
devant le tribunal administratif pour obtenir enfin une titularisation (CDI)
qu’on leur refuse encore parfois après 12 ans de précarisation en tant
qu’auxiliaire (CDD).
-- D’autres se sont
dévoués sur les plages avec la SNSM ou les SDIS en tant que faux pompiers
bénévoles : «au noir». Ils se sont fait voler des trimestres de cotisations qui
sont maintenant impossibles à racheter, car facturés plusieurs milliers
d’euros.
-- Bon nombre d’entre
nous ont quitté le métier de MNS, souvent là encore avec des «trous» dans leur
carrière.
-- Beaucoup de femmes
ont du mal à travailler dans les piscines après 50 ans
Le
projet qui fait foncer Macron contre la majorité des français :
1°/ Les vrais montants
de pensions-retraites :
Il faut préciser que
les tarifs de retraites annoncés, sont en «retraites pleines». Ils sont dans le
privé aux alentours de 1300 à 1400 euros nets. Mais si nous appliquons la
retraite Macron, nous arrivons pour presque tous d’entre nous a des carrières incomplètes
qui se situent alors entre 800 et 1 200 euros par mois.
2° «Revalorisation des
retraites» :
On nous la fait
miroiter mais on peut en douter puisque :
-- le projet de réforme
actuel est fait pour économiser de l’argent sur les retraites.
-- Les retraites et les
salaires ne sont pas indexés sur l’inflation qui ne fait que galoper.
Les
conséquences catastrophiques dans quelques années, mais Macron ne sera plus au
pouvoir :
1° La
majorité d’entre nous vont se retrouver avec des retraites incomplètes de 800 à
1 000 euros.
2° S’ils ont un loyer à
payer, ils vont être dans la misère, au point d’être contraints d’aller manger
chez Coluche ou près de la mendicité.
Actuellement, on peut
de moins en moins travailler ou vivre dans les grandes villes alors que les
prix des loyers ont explosé. Les salaires n’ont pas suivi et les retraites sont
presque toujours bloquées.
3° La
majorité va être obligé de travailler bien plus tard et comme actuellement on
va retrouver de plus enp lus de collègues au travail a plus de 70 ans dans les
piscines.
Alors
nous sommes contre la retraite Macron.
Nous sommes pour la
suppression des régimes «spéciaux» par exemple
1° Un député ou
sénateur cumule 1500 euros de retraite, à ses autres retraites, après avoir été
élu pendant seulement 10 ans
2° Un général ou amiral
garde son plein salaire fin de carrière jusqu’à la mort, sous prétexte qu’en
cas de guerre, on ferait appel à lui. On ne voit pas bien, en temps de guerre,
aller chercher des généraux gâteux.
3° En matière d’impôts
les journalistes, les députés, les sénateurs sont imposés sur 50 % de leurs
rémunérations. En bref, ils ne paient presque plus rien.
4° A la Caisse des
Dépôts et Consignations (argent indirectement à l’Etat) les agents ont 16 mois
de salaire et une retraite en conséquence etc etc
5° Dans
l’administration, on surclasse souvent un agent les 6 derniers mois pour lui
faire bénéficier d’une retraite sur un cadre d’emploi qu’il n’a parfois pas
occupé un seul jour : une arnaque de plus quand on craint de manquer d’argent
pour payer nos retraites.
Les injustices qui ont
été créées avec le temps sont dignes de la monarchie.
Unifions
nos régimes retraite en tenant compte de la pénibilité.
Alors
revenons sur tous ces «régimes spéciaux» (mais personne en parle) et nous arriverons
à équilibrer nos retraites.
Le
secrétaire général : J.M.Lapoux FIN
|