Les
incitations à dénonciations de viols
et harcèlements du gouvernement, de la
ministre des sports et des médias...tournent au vinaigre !
Ces derniers mois, à la télévision et sur les radios, nous
avons assisté à de multiples interventions de ministres et de
personnalités qui incitaient les femmes et les enfants à déposer plainte
rapidement après des viols et des attouchements. De là, nous avons vu des
femmes déposer plainte plus de 20 ans après des viols qui auraient duré
des années.
Notre FMNS, dans notre revue mensuelle "Enseigner et Sauver"
support papier, avait mis en garde nos MNS et nos BNSSA sur des
confidences d’ados, dont nous n’avons aucune preuve puisque en général
nous n’avons rien vu et rien entendu.
L’adolescence est une époque, après l’enfance, où la personne est fragile
et très influençable, elle découvre la vie. Nous sommes parfois témoins
de mères abusives, qui pour conserver la garde des enfants, pendant et
après un divorce, incitent leurs enfants ou leurs ados à reprocher des
viols ou des attouchements fictifs au mari. Il est bien difficile de
faire la différence entre le vrai du faux.
Il y a quelques années, une enfant se prétendant violée, expliquait avec
force de détails des relations sexuelles. Elle paraissait crédible. Le
père avait été mis en garde à vue jusqu’à ce que la police découvre que
ces parents avaient laissé traîner une cassette pornographique dans le
salon familial.
Aujourd’hui, nous voyons au moins deux affaires qui
étaient évitables :
-- La ministre des
sports va être jugée pour ses accusations
contre un ancien dirigeant national du football, à qui elle reprochait
différents méfaits alors qu’il n’avait fait qu’inviter à déjeuner une de
ses secrétaires, ce qui est tout à fait normal dans une fédération ou une
entreprise.
-- Le cas de Benjamin Mendy, footballeur. Il
était arrivé au sommet de son art en jouant à Manchester. Il s’est
retrouvé en garde à vue pendant plusieurs mois, privé de match, privé de
son travail pendant des années par l’accusation de plus de 8 femmes. Il
en ressort officiellement innocenté des mois après. Il se retrouve avec
une rémunération bien plus inférieure à Lorient. Sa carrière est en bonne
partie brisée. Ces femmes ne pourront jamais payer le montant du
préjudice.
Citons quelques personnes connues qui auraient pu
mettre en garde :
-- Mme Chirac à propos des femmes qui «tournaient» autour de
son mari «elles sont scotchées»;
-- Mme Bachelot «ces femmes vont vers les personnes qui ont de l’argent»
-- Coluche à propos de Monaco « C’est le rocher aux putes» : il s’en est
fait vider de la télévision en suivant.
Dans notre métier ou dans notre activité saisonnière,
il nous arrive souvent de recevoir des confidences d’enfants et
d’adolescents. Il est vrai qu’un enfant va se confier
plus facilement à un MNS, à un BNSSA, à un mono... qu’à un professeur qui
fait un cours magistral (prof de math ou de géographie...). Parfois ces
confidences sont touchantes, mais nous n’avons rien vu et rien entendu.
Pouvons-nous être certain de la véracité des dires d’enfants ou d’ados
qui peuvent être influencés par des personnes ou des faits que nous ne
connaissons pas ? Pouvons-nous engager
toute la vie professionnelle et sociale d’une personne, que souvent nous
ne connaissons pas ou peu ? Les enfants et ados savent très bien mentir... Rappelons dans le Sud-Est cet ado. qui avait accusé son
grand père, qui était maire de la commune et une personnalité. Ce dernier
a fait des mois de prison. Quelques mois après cet ado avait renié tous
ses dires et pour faire libérer son grand père, il s’était attaché au
grilles du tribunal. Que devons-nous faire quand nous entendons ces dires
mais quand nous n’avons rien vu et rien entendu ? La plus grande prudence doit être observée. On ne doit pas
grossir, ni cautionner quoi que ce soit, mais faire saisir à l’enfant
qu’on le comprend. On doit le diriger vers une personne compétente :
assistante sociale, médecin, directeur d’école, parfois parent.... Nous
devons éviter de nous ériger en juges et diriger l’enfant vers la police
ou la gendarmerie ou l’inciter à écrire des lettres dans tous les sens. Une autre affaire d’un de nos MNS en Gironde : Un MNS saisonnier était logé par la mairie dans un ancien
vestiaire collectif aménagé, qui n’était éclairé que par un soupirail à
plus de deux mètres du sol. Pourtant en montant sur une colline proche,
on pouvait apercevoir une partie du local. Le maire, par sa fonction,
exploitait cette piscine. Il avait fait appel pour l’été à la fille d’un
commerçant dans la commune, qui était une personnalité locale.
L’adolescente est tombée amoureuse silencieusement du MNS. Elle s’est
aperçue qu’il vivait en concubinage. Elle a été frustrée et jalouse. Elle
a dénoncé à son père qu’elle avait vu «le MNS qui se promenait tout nu».
Le père est furieux et va insulter le MNS (qui ne comprend pas). Ce père
va se plaindre au maire. Ce dernier, sensibilisé par toutes ces campagnes
de presse, ferme immédiatement cette piscine municipale en plein été
pendant quelques jours, faute de MNS. Il met à pied «à titre
conservatoire» son MNS. Il informe les gendarmes. Notre
FMNS se rend sur place aussitôt et intervient pour défendre notre
collègue auprès du maire et des gendarmes.
Enfin un gardien de la paix se déplace à la piscine pour constater que le
vasistas est à plus de 2,50 mètres de haut et que pour voir à
l’intérieur, il fallait vraiment chercher à y monter. La réouverture de
la piscine a eu lieu après trois jours au moins de fermeture en plein été
au détriment de tout le village. J.M.Lapoux
FIN
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