F.M.N.S
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La Lettre du Mardi n° 283 du 18.7.2023
 

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
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La Lettre du Mardi de notre FMNS

n° 283 du 18.7.2023 expédiée le 20.7.2023

La seule Fédération qui défend réellement la profession

et l’activité saisonnière des MNS et des BNSSA 

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ATTENTION depuis le décret n°2023-437 du 3.6.2023 permettant, pour la surveillance, de remplacer les MNS, BEESAN et BPJEPS AAN toute l’année, sans dérogation, pour le public et pour les scolaires, par des BNSSA, il y a très peu d’offres d’emploi. On peut craindre que beaucoup de MNS, BEESAN, BPJEPS-AAN ne trouvent pas du travail à la rentrée. Nous leur conseillons à tous d’en chercher DES MAINTENANT.

Les règles du chômage ont changé :

il faut avoir cotisé 6 mois sur les 24 derniers mois, ce qui risque d’éliminer bon nombre de collègues MNS comme BNSSA.
Notre FMNS diffuse à nos adhérents toute l’année les offres d’emploi que nous recevons pour toute la France.

L’appartenance à notre Fédération sérieuse et compétente est indispensable.

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Les incitations à dénonciations de viols et harcèlements du gouvernement, de la ministre des sports et des médias...tournent au vinaigre !

Ces derniers mois, à la télévision et sur les radios, nous avons assisté à de multiples interventions de ministres et de personnalités qui incitaient les femmes et les enfants à déposer plainte rapidement après des viols et des attouchements. De là, nous avons vu des femmes déposer plainte plus de 20 ans après des viols qui auraient duré des années.

Notre FMNS, dans notre revue mensuelle "Enseigner et Sauver" support papier, avait mis en garde nos MNS et nos BNSSA sur des confidences d’ados, dont nous n’avons aucune preuve puisque en général nous n’avons rien vu et rien entendu.
L’adolescence est une époque, après l’enfance, où la personne est fragile et très influençable, elle découvre la vie. Nous sommes parfois témoins de mères abusives, qui pour conserver la garde des enfants, pendant et après un divorce, incitent leurs enfants ou leurs ados à reprocher des viols ou des attouchements fictifs au mari. Il est bien difficile de faire la différence entre le vrai du faux.
Il y a quelques années, une enfant se prétendant violée, expliquait avec force de détails des relations sexuelles. Elle paraissait crédible. Le père avait été mis en garde à vue jusqu’à ce que la police découvre que ces parents avaient laissé traîner une cassette pornographique dans le salon familial.

Aujourd’hui, nous voyons au moins deux affaires qui étaient évitables :
-- La ministre des sports va être jugée
pour ses accusations contre un ancien dirigeant national du football, à qui elle reprochait différents méfaits alors qu’il n’avait fait qu’inviter à déjeuner une de ses secrétaires, ce qui est tout à fait normal dans une fédération ou une entreprise.
-- Le cas de Benjamin Mendy, footballeur. Il était arrivé au sommet de son art en jouant à Manchester. Il s’est retrouvé en garde à vue pendant plusieurs mois, privé de match, privé de son travail pendant des années par l’accusation de plus de 8 femmes. Il en ressort officiellement innocenté des mois après. Il se retrouve avec une rémunération bien plus inférieure à Lorient. Sa carrière est en bonne partie brisée. Ces femmes ne pourront jamais payer le montant du préjudice.
Citons quelques personnes connues qui auraient pu mettre en garde :
-- Mme Chirac à propos des femmes qui «tournaient» autour de son mari «elles sont scotchées»;
-- Mme Bachelot «ces femmes vont vers les personnes qui ont de l’argent»
-- Coluche à propos de Monaco « C’est le rocher aux putes» : il s’en est fait vider de la télévision en suivant.

Dans notre métier ou dans notre activité saisonnière, il nous arrive souvent de recevoir des confidences d’enfants et d’adolescents. Il est vrai qu’un enfant va se confier plus facilement à un MNS, à un BNSSA, à un mono... qu’à un professeur qui fait un cours magistral (prof de math ou de géographie...). Parfois ces confidences sont touchantes, mais nous n’avons rien vu et rien entendu. Pouvons-nous être certain de la véracité des dires d’enfants ou d’ados qui peuvent être influencés par des personnes ou des faits que nous ne connaissons pas ? Pouvons-nous engager toute la vie professionnelle et sociale d’une personne, que souvent nous ne connaissons pas ou peu ?                    Les enfants et ados savent très bien mentir...                                          Rappelons dans le Sud-Est cet ado. qui avait accusé son grand père, qui était maire de la commune et une personnalité. Ce dernier a fait des mois de prison. Quelques mois après cet ado avait renié tous ses dires et pour faire libérer son grand père, il s’était attaché au grilles du tribunal.                                            Que devons-nous faire quand nous entendons ces dires mais quand nous n’avons rien vu et rien entendu ?                                                                     La plus grande prudence doit être observée. On ne doit pas grossir, ni cautionner quoi que ce soit, mais faire saisir à l’enfant qu’on le comprend. On doit le diriger vers une personne compétente : assistante sociale, médecin, directeur d’école, parfois parent.... Nous devons éviter de nous ériger en juges et diriger l’enfant vers la police ou la gendarmerie ou l’inciter à écrire des lettres dans tous les sens.                                                                                            Une autre affaire d’un de nos MNS en Gironde :                                          Un MNS saisonnier était logé par la mairie dans un ancien vestiaire collectif aménagé, qui n’était éclairé que par un soupirail à plus de deux mètres du sol. Pourtant en montant sur une colline proche, on pouvait apercevoir une partie du local. Le maire, par sa fonction, exploitait cette piscine. Il avait fait appel pour l’été à la fille d’un commerçant dans la commune, qui était une personnalité locale. L’adolescente est tombée amoureuse silencieusement du MNS. Elle s’est aperçue qu’il vivait en concubinage. Elle a été frustrée et jalouse. Elle a dénoncé à son père qu’elle avait vu «le MNS qui se promenait tout nu». Le père est furieux et va insulter le MNS (qui ne comprend pas). Ce père va se plaindre au maire. Ce dernier, sensibilisé par toutes ces campagnes de presse, ferme immédiatement cette piscine municipale en plein été pendant quelques jours, faute de MNS. Il met à pied «à titre conservatoire» son MNS. Il informe les gendarmes. Notre FMNS se rend sur place aussitôt et intervient pour défendre notre collègue auprès du maire et des gendarmes. Enfin un gardien de la paix se déplace à la piscine pour constater que le vasistas est à plus de 2,50 mètres de haut et que pour voir à l’intérieur, il fallait vraiment chercher à y monter. La réouverture de la piscine a eu lieu après trois jours au moins de fermeture en plein été au détriment de tout le village. J.M.Lapoux FIN