FEDERATION DES
MAITRES NAGEURS SAUVETEURS
Bureau
central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT
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05 57 19 18 60 — mail :
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La Lettre du
Mardi de notre FMNS du 28.11.2023 n° 296 A et P
Expédiée le
28.11.2023
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Notre FMNS
publie gratuitement par mails individuels, tous les 12 jours environ, une liste
d’offres d’emploi en France (en éliminant les DSP : Délégataires de Service Public).
La diffusion est gratuite et réservée à
nos adhérents.
ATTENTION A
TOUS : à la suite des différentes réclamations stupides et immorales de la
FNMNS (dont Schwartz) : stages BPJEPS-AAN de 1 an, puis 3 ans à temps plein,
pour gagner le maximum d’argent sur le dos des BNSSA et des MNS, ce drôle de
« syndicat » a entraîné partout le manque de BPJEPS-AAN actuel. Le
ministère des sports a autorisé les BNSSA à nous remplacer, sans dérogation
TOUTE L’ANNEE pour surveiller SEULS la natation scolaire ET le public. (décret
2023-437 du 3.6.2023). Il n’est donc pas sur que dans quelques mois, nous, MNS,
BEESAN et BPJEPS-AAN, face à la situation actuelle des piscines, face à des
employeurs, qui cherchent partout à économiser, (ou à fermer) on puisse
trouver encore une offre d’emploi de MNS, et qu’on ne soit pas contraints
d’accepter une offre d’emploi de BNSSA, faute de mieux !
L’arrivée des licenciés STAPS, avec équivalence du MNS, sur le
marché du travail, non seulement amène les rares concours ETAPS à un niveau
inaccessible pour beaucoup de collègues mais supprime toute possibilité de
promotion professionnelle dans notre branche pour tous les MNS, BEESAN,
BPJEPS-AAN.
La situation
de notre profession est DONC CATASTROPHIQUE !
Les collègues employés auprès des DSP (Délégataires de Service Public) doivent chercher rapidement à stabiliser leur situation, même
avec un poste d’auxiliaire (CDD) dans une collectivité locale (mairie ou Com de
Com).
Les collègues, employés auxiliaires (CDD) par une mairie ou Com de Com, qui ont
DEPASSE les SIX ans d’ancienneté, avec le même employeur ne doivent SURTOUT pas
tarder à réclamer leur CDIsation (voir notre FMNS pour les formalités).
Les collègues employés «opérateurs des APS», «animateurs»... hors du cadre
d’emploi «d’éducateur des APS 2 ème classe» doivent entrer en contact avec
notre FMNS sans tarder pour être conseillés et légaliser et stabiliser leur
situation.
Les
titulaires risquent la suppression de leur poste d’éducateur au profit de
BNSSA (opérateurs des APS), qui coûtent moins cher et qui souvent peuvent
être recrutés sur place parmi les électeurs du maire.
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En
résumé : si un maire ou un DSP veut économiser (voir Association des
Maires de France) :
1° Les
BNSSA surveillent SEULS le public et les scolaires toute l’année,
2° Les
profs, instituteurs et adultes agréés enseignent SEULS,
IL N’Y A
PLUS OBLIGATION D’AVOIR NE SERAIT-CE QU’UN SEUL MNS, ou BEESAN ou BPJEPS-AAN
POUR FONCTIONNER TOUTE L’ANNEE
( décret
2023-437 du 3.6.2023).
La situation
de notre activité saisonnière est DONC CATASTROPHIQUE !
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Si nous
voulons éviter que notre métier disparaisse complètement TOUS les MNS, BEESAN,
BPJEPS AAN, VOUS DEVEZ :
- cerner
vos intérêts,
- NOUS
AIDER en transférant autour de vous largement la présente Lettre du Mardi,
POUR INFORMER
- NOUS
COMMUNIQUER LARGEMENT LES NOMS, PRENOMS ET MAILS DES COLLEGUES ( aucun
engagement n’en résulte),
- NOUS
REJOINDRE POUR ETRE ACTIFS.
Le temps n’est plus aux hésitations et aux palabres
aux bords des bassins !
La défense professionnelle pour être
efficace : doit être l’oeuvre de TOUS et partout.
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Le
gouvernement vient de refuser de valider le 27 novembre 2023 l’accord rédigé
par les organismes sociaux représentant les patrons et les employés sur
l'assurance chômage pour 2024.
L’ancienne convention
est reconduite jusqu’au mois de juin 2024 dernier délai.
Le gouvernement cherche
à réduire le chômage des personnes âgées et à les contraindre pour les remettre
le plus vite possible au travail. Il a voulu augmenter l’âge où les
travailleurs âgés commencent à bénéficier de droits spéciaux. Il a donc refusé
toute la convention négociée. Les organismes sociaux devront reprendre leurs
négociations. En cas de nouvel échec le gouvernement tranchera à leur place de
façon autoritaire : dernier délai juin 2024.
La loi du 21 décembre
2022 prévoit la suppression de l'accès aux allocations chômage dans deux cas
supplémentaires :
-- en cas d'abandon de
poste sans motif légitime (raisons médicales, droit de grève...). Le salarié
qui ne reprend pas le travail à l'expiration du délai fixé dans la mise en
demeure de son employeur sera considéré comme démissionnaire ;
-- en cas de refus de
contrats à durée indéterminée (CDI) pour les salariés en contrats courts
(contrat à durée déterminée - CDD - ou contrat d'intérim). Le salarié en fin de
contrat qui refuse deux fois un CDI pour un emploi aux mêmes caractéristiques en
l'espace d'un an ne pourra plus percevoir l'assurance chômage.
Quel est le
mode de calcul du montant des allocations ?
Le salaire journalier
de référence (SJR), qui sert de base au calcul de l'allocation chômage, doit
être calculé non plus sur les jours travaillés dans les 12 derniers mois, mais
sur un revenu moyen mensuel prenant en compte les jours travaillés, mais aussi
les périodes d’inactivité. Ainsi, plus les demandeurs d'emploi ont un rythme de
travail fractionné, plus ils sont touchés par une baisse de leur allocation
chômage.
Le décret du 30 mars
2021 a donc introduit un mécanisme de plancher pour limiter la baisse du
salaire journalier de référence à 43% maximum par rapport à l'ancien mode de
calcul.
Comment calculer les
indemnités chômage : l'ARE (Aide Retour à l’Emploi) :
Le montant brut journalier de l'ARE est
égal au montant le plus élevé des deux formules suivantes :
-- 40,4 % du salaire journalier de
référence (SJR) + 12,95 €
OU
57% du salaire journalier de référence
Le résultat ne pourra pas être inférieur
à 31,59 € par jour (allocation minimale). Ce montant n'est pas applicable en
cas de travail partiel.
Pour les demandeurs d’emploi qui suivent
une formation, il est fixé à 22,61€ par jour.
Attention ! L’ARE ne sera ni inférieure
à 57%, ni supérieure à 75% du salaire journalier de référence.
Quel chômage pour un salaire
2000 € brut sur toute la période de référence ?
Un salaire de 2 000 euros brut mensuels
équivaut à environ 1 561 euros net.
L'allocation
chômage s'élève alors à 1 001 euros par mois, soit 33,37 euros par jour FIN
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