F.M.N.S
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LA LETTRE DU MARDI n° 308 A et P du 27.2.2024

La Lette du Mardi de notre FMNS n° 308 du 27.2.2024

expédiée e 28.2.2024

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Le syndicat SNPMNS de Paris tourne casaque

contre notre profession :

Ce syndicat qui avait collaboré avec notre FMNS en 2022, pour lutter contre le BPJPS AAN actuel, beaucoup trop long et beaucoup trop cher, pour réclamer un BP bien plus court et bien moins cher, a été tenté par les importantes sommes d’argent manipulées. Il demande maintenant aux MNS de la région parisienne les coordonnées des BNSSA pour les diriger vers ce cul de sac.

Il était bien évident qu’un BPJEPS-AAN à 6500 euros (voire 12 000 euros sur la région de Nice-Marseille) à préparer pendant une année à temps plein :

1°/ empêche les étudiants, les lycéens, les gendarmes, les pompiers, les profs des écoles …. de préparer ce brevet

2°/ Par conséquence un manque de MNS et de BP sur le marché du travail

3° Par conséquence la fermeture de bon nombre de piscines et l’arrêt de tout enseignement dans beaucoup de piscines

4/ Conséquence pour éviter les fermetures : l’arrivée des BNSSA à la place des MNS, BEESAN, BPJEPS AAN. C’est ce qui a été fait par le décret du 3.6.2023 : les employeurs peuvent maintenant ouvrir toute l’année une piscine SANS MNS, SANS BEESAN, SANS BPJEPS AAN, sans dérogation en payant moins cher.

La quasi totalité des BNSSA, sont eux mêmes empêchés de devenir BP et sont spoliés par cette organisation lamentable.

Ce «syndicat de MNS» qui ne représente pas grand chose en France pourra-t-il se renflouer les caisses au détriment de notre profession et de tout apprentissage de la natation ? Il faudrait quand même que TOUS nos collègues soient au minimum informés avant d’aller payer chez eux une cotisation syndicale pour se voir détruire notre métier ou notre activité saisonnière. Il ne s’agit plus d’une concurrence entre fédérations mais de la survie pure et simple de notre profession et de notre activité saisonnière. Il est du devoir de chacun d’informer autour de lui.

         Notre FMNS demande donc à CHACUN, de nous envoyer par retour de mails : les noms, prénoms et mails de ses collègues (MNS, BEESAN, BPJEPS AAN, BNSSA) (qui travaillent ou non) pour les informer gratuitement et sans engagement par cette «Lettre du Mardi». Il est du devoir de chacun de nous répondre, si nous voulons que notre brevet existe encore dans quelques mois. Nous n’avons pas besoin de l’autorisation des collègues pour leur envoyer gratuitement « La lettre du Mardi» qui les informe, mais ne les engage à rien.   

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Congés pour enfant malade : caractéristiques et durée

La Convention collective du sport n°2511 ne traite pas le sujet.

            Chaque salarié ayant à charge un enfant malade ou accidenté peut bénéficier d’un congé lui permettant de prendre soin de son enfant. Ce congé enfant malade de trois ou cinq jours est accordé par l’employeur sur présentation d’un certificat médical. En cas de maladie, d’handicap ou d’accident d’une particulière gravité, le salarié peut bénéficier d’un congé plus long appelé “congé de présence parentale”. Condition, durée et indemnités, focus sur le congé pour enfant malade.

Qu'est-ce que le congé pour enfant malade  ?

            Le congé pour enfant malade permet aux salariés de s’absenter quelques jours afin de s’occuper de leur enfant malade ou accidenté. Il est accordé à tous les salariés ayant un enfant malade ou accidenté de moins de 16 ans dont ils assument la charge.

Comment faire une demande d'absence pour enfant malade ?

            Pour bénéficier de ce congé, le salarié doit adresser à son employeur le certificat constatant la maladie ou l’accident dont est victime l’enfant. L’employeur ne peut pas refuser la prise d’un tel congé dès lors que la production du certificat médical est effectuée.

À noter : aucune condition d’ancienneté du salarié ne peut être imposée pour bénéficier du congé enfant malade.

Combien de jours peut-on prendre pour s'occuper de son enfant malade ?

Code du travail : article L1225-61

            Le salarié bénéficie d'un congé non rémunéré en cas de maladie ou d'accident, constatés par certificat médical, d'un enfant de moins de seize ans dont il assume la charge au sens de l'article L. 513-1 du code de la sécurité sociale.

            La durée de ce congé est au maximum de trois jours par an. Elle est portée à cinq jours si l'enfant est âgé de moins d'un an ou si le salarié assume la charge de trois enfants ou plus âgés de moins de seize ans.

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Attention ne pas confondre avec le «congé pour présence parentale pour enfant à charge dont l'état de santé nécessite une présence soutenue et des soins contraignants».

Textes de références :

Code du travail : articles L1225-62 à L1225-65

Bénéficiaires, durée, renouvellement, situation du salarié, fin du congé

Code du travail : articles R1225-14 à D1225-17

Demande de congé

Code de la sécurité sociale : articles D544-1 à D544-10 FIN