F.M.N.S
Tél. 05.57.19.18.60

La Fédération des Maîtres Nageurs Sauveteurs s'engage avec vous

 

LA F.M.N.S propose une assurance spéciale pour les BEESAN, MNS, BPJEPS-AAN et licences STAPS (avec équivalence MNS), les BNSSA.
Elle publie tous les mois une revue professionnelle "Enseigner et Sauver".

Elle publie toutes les semaines par mails les informations sommaires de notre branche dans "La Lettre du Mardi".

 Elle anime en métropole DOM et TOM le principal bureau de diffusion des offres d'emplois (carrière et saison).
Ses membres bénéficient toute l'année d'une assistance défense  par des professionnels - juristes

La Fédération des Maîtres Nageurs Sauveteurs s'engage avec vous

 

 

 
La Lettre du Mardi n° 271 du 3.1.2023

 

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 —  mail : Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

SIRET 310 246 426 00020

 

La Lettre du Mardi de notre FMNS

n° 271 du 3 janvier 2023

expédiée le 3.1.2023

-----------------

Le secrétaire général, le Conseil d’administration

et le personnel de notre FMNS

vous souhaitent leurs meilleurs vœux à l’aube d’une année

qui semble s’annoncer comme la plus difficile de toutes

pour notre profession.

======================

Le ministère des sports et la FNMNS en train

1°-- d’éliminer les MNS, BEESAN, BPJEPS AAN de la surveillance du PUBLIC ET DES SCOLAIRES ;

2°-- de démolir notre profession de MNS et nos saisons ;

3°-- d’anéantir toute promotion professionnelle des BNSSA ;

4°-- de supprimer dans beaucoup de piscines tout enseignement de la natation ;

5°-- de provoquer AU MOINS 250 MORTS NOYES DE PLUS faute d’apprentissage.

Explications :  depuis deux ans le ministère des sports nous a convoqué tous les mois, dont toutes les fédérations au ministère pour palabrer. En fait ils n’ont qu’un but avec la FNMNS et la FFN tirer le maximum d’argent de la formation professionnelle en la rendant la plus longue donc la plus chère possible. Cette obsession n’est-elle pas pour remplir les caisses (ou les poches) des uns et des autres en «tondant» notre profession – voir des stages BPJEPS AAN qui se terminent en octobre, chaque année pour assurer une paie de 12 mois sur 12 à l’encadrement en jetant les nouveaux reçus dans le marché du travail après la saison ?

Le moyen pour y  parvenir :

--Allonger démesurément les formations pour les rendre les plus chères possible - C’EST FAIT !  (en plus la FNMNS réclame des formations en TROIS ANS à temps plein).

Conséquences :

On manque de MNS partout et dans beaucoup de piscines on ne peut plus apprendre à nager, d’où la croissance du nombre de morts noyés constatée en été 2022.

Ce que le ministère a décidé en faisant croire qu’il «consulte» :

L’entrée des BNSSA SEULS, parfois formés en une semaine, pour surveiller SEULS les piscines d’accès payant et la natation scolaire.

-------------

Constats :

1°-- Bon nombre de maires et de privés estiment que l’apprentissage de la natation est de la compétence de l’Education Nationale et qu’ils n’ont qu’un devoir de surveillance de leur piscine ou de leur baignade.

2° Les BNSSA gagnent suivant la grille des opérateurs des APS

au 1er échelon 1 273.47 euros nets ( décrets n° 2022-994 du 7.7.2022 et n° 2016-604 du 12.5.2016 modifié).

3° Pour faire avaler la pilule, le ministère nous dit que la fonction de MNS va être revalorisée en nous limitant à l’enseignement. C’est méconnaître complètement notre métier et oublier qu’un MNS, BEESAN et BPJEPS AAN ne peut pas enseigner 35 heures par semaine (durée de travail dans les communes et dans le privé).

 

Conséquences inévitables :

1° La grande majorité des maires, DSP  et différents organismes privés... vont recruter des BNSSA qu’ils trouveront localement à un tarif dérisoire, sans besoin de les loger

2° L’apprentissage de la natation ne sera plus assuré par personne (comme c’est déjà le cas dans bon nombre de piscines)

3° Le nombre d’enfants qui ne sauront pas nager va continuer à croître

4° On peut prévoir plus de 250 ENFANTS MORTS NOYES SUPPLEMENTAIRES en été 2023. Faute de savoir nager.

5° Les BNSSA, recrutés à quelques euros du SMIC continueront à s’enfuir comme maintenant au bout d’une ou deux saisons (parfois en pleine saison).

6° On continuera à manquer de candidats au BPJEPS AAN en continuant d’éliminer les étudiants, les lycéens, les instituteurs, les gendarmes, les pompiers.... au profit de quelques chômeurs subventionnés, dont la plupart, comme maintenant, quittent la profession quelques mois après leur formation, parfois ne travaillant même pas un seul jour.

On ne voit pas, avec la crise et les difficultés financières actuelles pour ouvrir une piscine, qui va recruter encore un seul MNS ( rare, plus cher, et qu’il faut loger...) alors qu’un maire aura des BNSSA : fils (ou fille)  d’électeurs locaux sur place à quelques euros du SMIC !!!

C’est la fin de notre profession de MNS et de nos saisons

C’est la fin de toute promotion professionnelle pour les BNSSA

C’est un manque d’apprentissage généralisé

C’est au moins 250 enfants morts noyés de plus en été 2023.

Ce que nous devons TOUS faire :

il est ahurissant, dans notre profession ou notre activité saisonnière, de se retrouver avec des collègues qui paient des cotisations à des fédérations pour se faire détruire leur emploi et leur brevet par manque d’informations. Chacun doit informer ses collègues et ses connaissances en transférant au moins le présent mail.... après tout le monde doit se regrouper dans un but : sauver notre profession et notre brevet. En matière syndicale, l’union fait la force. Notre FMNS engage une action plus importante en ce moment dont nous rendrons compte à nos adhérents dans les prochaines semaines

Pour le Conseil d’administration de notre FMNS : J.M.Lapoux

------------------------------------

Débats au Sénat :

Question écrite de M. Michel Savin (Sénateur de l’Isère)

M. Michel Savin attire l'attention de Mme la ministre des Sports et des jeux Olympiques et Paralympiques sur la délibération n°18-06-13-0007 du conseil national d'évaluation des normes (CNEN), rendue le 13 juin 2018 et relative à la simplification des normes sportives.

            Le CNEN a notamment délibéré sur la base de la résolution sénatoriale tendant à maîtriser le poids de la règlementation applicable aux collectivités territoriales et à simplifier certaines normes règlementaires relatives à la pratique et aux équipements sportifs adoptée le 28 mars 2018.

            Dans son article 5, le CNEN recommande, pour la surveillance des établissements de baignade d'accès payant, de permettre aux titulaires du BNSSA, et non plus seulement aux porteurs du titre de MNS, de surveiller les baignades.

            Aussi, il souhaite savoir si elle souhaite voir appliquer cette proposition et donc modifier l'article D. 322-13 du code du sport tel que proposé par le CNEN, c'est-à-dire de la manière suivante : « la surveillance des établissements mentionnés à l'article D. 322-12 est garantie, pendant les heures d'ouverture au public, par des personnels titulaires d'un des diplômes dont les modalités de délivrance sont définies par l'arrêté prévu à l'article D. 322-11 » et abroger parallèlement les articles D. 322-14, A. 322-9 et A. 322-11 du code du sport.

REPONSE du Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques

publiée dans le JO Sénat du 24/11/2022

Le ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques s'implique sur la prévention des « noyades » tout particulièrement depuis l'enquête noyades de Santé publique France de 2018 et lance chaque année une campagne incitant à se baigner dans les zones surveillées. La campagne cible les parents des enfants de moins de 6 ans et les plus de 65 ans, tranches d'âge les plus concernées par les noyades selon les deux dernières enquêtes. La qualité de la surveillance, permanente, constante et active des piscines et des zones de baignade d'accès payant doit rester une priorité. Toutefois, afin de prendre en compte les difficultés de recrutement de personnels qualifiés pour surveiller ces baignades, tout en garantissant la sécurité des pratiquants, une réflexion avec l'ensemble des acteurs concernés est actuellement menée pour permettre d'aboutir rapidement à une simplification du droit existant pour l'organisation de leur surveillance. Afin de déterminer les solutions à apporter à cette situation de tension de l'emploi, la ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques a souhaité organiser des « états généraux de l'encadrement et de la surveillance dans la filière aquatique » fin 2022. En amont, une phase d'échanges préalables avec les organisations professionnelles d'employeurs, des collectivités et les organisations professionnelles de salariés s'est ouverte afin de formaliser le diagnostic sur les causes de cette pénurie ainsi que des préconisations. Après un partage de ces éléments, les états généraux permettront de définir les évolutions règlementaires pertinentes que le ministère pourrait entériner à court terme pour solutionner les difficultés d'organisation de la surveillance des activités aquatiques dans les baignades d'accès payant tout en maintenant l'objectif essentiel d'accès le plus large possible aux apprentissages encadrés de la natation, en particulier dans le temps scolaire. Ces états généraux permettront aussi de définir des axes de communication sur le métier de maître-nageur sauveteur (MNS) visant rapidement à en améliorer l'image et l'attractivité. Ces états généraux seront également un lieu de partage et de promotion des bonnes pratiques managériales permettant de construire et de proposer des parcours professionnalisant suscitant l'adhésion et la fidélisation des candidats potentiels ou professionnels en exercice en répondant au plus près à leurs aspirations qu'elles soient fonctionnelles, organisationnelles ou statutaires. Ces travaux tirent les conséquences de l'avis favorable émis le 13 juin 2018 par le Conseil national d'évaluation des normes relatif à la surveillance, en autonomie, des baignades d'accès payant par les titulaires du brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). Cet avis avait été produit dans le cadre du rapport LAMBERT-BOULARD de 2018 relatif "à la simplification des normes applicables aux collectivités territoriales". Cette modification vise également à dégager des ressources pour l'apprentissage de la natation en permettant aux maîtres-nageurs sauveteurs de se consacrer davantage à cette activité, dans un contexte où ce métier est considéré comme étant en tension FIN

 


 

 
La Lettre du Mardi n° 270 du 13.12.2022

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 —  mail : Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

--------------------------------

La Lettre du Mardi de notre FMNS n°270

du 13 décembre 2022

----------------------------------

Refonte du BPJEPS-AAN : les très nombreuses réunions inutiles du ministère des sports tournent au canular...

Nous avons rendu compte régulièrement dans notre revue mensuelle support papier «Enseigner et Sauver» des très nombreuses réunions au ministère des sports, à Paris ou en visio-conférence, depuis plus d’un an et demi.

Ces réunions avaient été organisées suite au manque de MNS, de BEESAN et de BPJEPS-AAN. (un an à temps plein à 6.500 euros de frais de formation + hébergement = 10.000 EUROS). Manifestement ce dernier brevet est trop cher et trop long à préparer. Il n’est adapté, ni aux besoins des employeurs, ni aux possibilités financières des candidats. Les élèves sont embrigadés dans ces formations sans contrôle du niveau scolaire et bon nombre ne pourront jamais avoir le CONCOURS ETAPS pour être titulaire (CDI) dans la fonction publique. Concours rares où ils se retrouvent en concurrence avec beaucoup de licences STAPS qui n’ont pas eu leur professorat (CAPEPS). La majorité de nos collègues changent de métier après deux à quatre ans où ils se retrouvent auxiliaires = CDD. Précisons que sans concours, il faut SIX ANNEES de galère MINIMUM avec le même employeur sans coupure de 4 mois pour espérer avoir APRES SIX ANS de précarité un «CDI de la fonction publique». Beaucoup de nos collègues quittent donc notre profession pour gagner plus dans d’autres branches !

Le constat est donc sans équivoque, il a été relayé par 60 députés à l’Assemblée Nationale, sous l’impulsion des adhérents de notre FMNS, il y a quelques années qui réclamaient déjà une formation plus courte et moins chère.

 Pourtant les réactions partent dans tous les sens :

La FNMNS prône des formations de TROIS ANS à temps plein encore plus longues, donc encore plus chères, ce qui lui permettrait d’exploiter des élèves sous payés ou pas payés, pendant trois ans et de gagner pas mal d’argent avec ses stages au péril de notre profession. Elle trouve encore des adhérents non informés.....

La FFN  a emboîté le pas, ce qui lui permet de payer des entraîneurs a temps plein y compris si ses BPJEPS-AAN s’enfuient quelques mois plus tard en provoquant un manque d’entraîneurs brevetés, et d’apprentissage de la natation un peu partout.

Notre FMNS a toujours défendu les intérêts des MNS (qui sont aussi ceux des BNSSA). Ces formations trop longues et trop chères coupent le plus souvent tout avenir professionnel aux BNSSA qui s’enfuient au bout de deux saisons.

Notre FMNS prône sans discontinuer un examen plus court à préparer donc moins cher. Exemple : pourquoi réclamer un 800 mètres chronométré à l’entrée ou à la sortie des stages puisqu’aucune piscine, aucune baignade en France ne fait 800 mètres de large à franchir pour aller chercher un noyé ? Mais ces organismes veulent se servir des stagiaires  pendant des années pour les exploiter (comme au ski). La plupart des BPJEPS-AAN décrochent avant d’avoir un CDI, mais ils ne peuvent pas réclamer : la démission vient d’eux-mêmes, s‘ils ont gâché plusieurs années de leur vie....

Le SNPMNS (à obédience communiste) prône un engagement ferme de l’Etat pour former des MNS en masse. L’intention est bonne mais c’est oublier que ce gouvernement a décidé de supprimer ce ministère des sports après les prochains Jeux Olympiques de 2024 pour restreindre les dépenses. (source : l’ancienne ministre des sports Mme Maracineanu). Prôner une formation en masse c’est donc prêcher dans le désert et inutilement, y compris si ces revendications lui permettent d’exister auprès de collègues, là aussi mal informés.

Clémenceau : « Quand on veut enterrer un problème, on crée une commission » :

Après toutes ces discussions inutiles, le ministère a décidé de rassembler une immense réunion avec plus de 100 personnes en convoquant le 27 janvier 2023 des organismes privés et des administrations dans tous les sens avec «Les états généraux de la natation». Titre pompeux mais complètement «bidon» au point que le ministère de la fonction publique ne veut pas y participer et que l’AMF (Association des Maires de France) et d’autres organismes publics ou privés en ont marre de discuter pour ne rien décider et refusent de perdre leur temps.

Du syndicalisme à la STALINE !

NOUS, les syndicats de MNS, pour ces «Etats Généraux de la natation», nous sommes les principaux concernés. Nous serions réduits à un temps de paroles de 3 minutes...pour écouter «des observateurs de la profession». C’est dire le mépris que les MNS  suscitent à ces fonctionnaires !

A la fin de cette réunion, le représentant du ministère a soulevé l’organisation des interventions de chacun à 3 minutes pour chaque fédération. Le SNPMNS et la FNMNS ont proposé au fonctionnaire de faire organiser, par le ministère lui-même, ces 3 minutes «pour ne pas déborder» : nous en sommes revenus au temps de Staline où les syndicats étaient complètement muselés et téléguidés par le «Père des peuples». En fait nous nous retrouvons dans une situation où ces fédérations n’assurent plus leur rôle de contre-pouvoir, ne servent plus l’intérêt de leurs adhérents, mais celui de leurs dirigeants.

En bref…, ce ministère des sports continue à patauger dans la semoule, mais l’été prochain, comme l’été dernier, MNS, comme BNSSA, nous ne serons pas en nombre suffisant au travail - L’apprentissage de la natation ne pourra pas être dispensé à tous les élèves... et des enfants le paieront de leur vie, sans avoir pu apprendre à nager, comme l’été passé..... Cette situation lamentable bloquée, constatée par tous, depuis des années. Des représentants ministériels, dont on est en droit de se questionner sur leurs compétences....

Pour le Conseil d’administration,

le secrétaire général de la FMNS : J.M.Lapoux FIN

 
La Lettre du Mardi n° 248 du 5.4.2022

FEDERATION DES MAITRES NAGEURS SAUVETEURS

Bureau central : 11 rue Henri Barbusse 33110 LE BOUSCAT

Tél : 05 24 61 44 81 —  mail : Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

----------------------

La seule fédération de MNS qui défend réellement ces adhérents.

-------------------------------------------------

La Lettre du Mardi n° 248 du 5.4.2022

Macron veut imposer les 35 heures à toute la fonction publique

quels que soient la pénibilité, les difficultés de transport,

les horaires, le milieu bruyant,  pollué ou hostile ...

Beaucoup de situations de MNS deviennent invivables....            

Habiter dans certaines grandes villes, dont Paris et sa proche banlieue, est devenu impossible en raison du prix des loyers alors que la paie d’un 1er échelon MNS-ETAPS s’élève à 1 250 euros net. Certains MNS en sont arrivés, en travaillant la journée, à coucher dans leur voiture.

            De nombreuses communes ont donc aménagé, conformément à la loi (voir page 5 de la prochaine revue « Enseigner et Sauver » de Mai 2022) des horaires bonifiés. Les unes en augmentant les jours de congés annuels de 2 ou 3 jours, les autres en établissant une équivalence 1 heure d’enseignement  = 2 heures de surveillance.

            Il est vrai qu’en plus de l’atmosphère et du bruit assourdissant en piscines, qui empêche toute préparation sérieuse, le soir, à un concours ou à un examen donc à toute promotion sociale, la distance entre le lieu d’habitation et le lieu de travail nécessite souvent une heure de trajet le matin une heure le soir. La modicité de la paie oblige ces MNS a donné à leur bénéfice des leçons en dehors des heures de service, ce qui tout compris, amenait une durée effective de travail et de transports journaliers à 12 parfois 14 heures.

            M. Macron, devant certains abus : la règle des «Demi-demi» dans les professions de certains dockers et d’éboueurs (on travaille à mi temps et on est payé à plein temps) a décidé d’unifier les temps de travail effectif à 1 607 heures de travail pour tous les fonctionnaires, à l’exception des enseignants de l’Education Nationale.

            La situation devient donc intenable pour ces MNS, mais aussi pour ces mairies, qui sont menacées de plusieurs millions d’euros d’amendes, si elles ne se plient pas à cette uniformisation stupide du temps de travail. On ne trouvait plus de MNS qui durent dans beaucoup de communes, on va en trouver encore moins ! (voir la réglementation des leçons de natation et aquagym dans notre revue mensuelle n°372 de mai 2022)

Les leçons de natation données en dehors des heures de travail deviennent un dû. Nous conseillons aux agents titulaires ou en CDI de refuser de donner des leçons encaissées par l’employeur, mais attention il y a des formalités administratives ! Voir AVANT notre FMNS n

---------------

Thourotte (Oise) le 28 mars 2022, à la piscine Georges-Bonichot

L’éducateur du club de plongée grièvement blessé après l’explosion d’une bouteille d’air comprimé, est décédé 2 jours après

«C’était un homme aguerri et d’expérience. Il avait son Brevet d’État et des diplômes fédéraux.

Vers 17 heures, cet éducateur du club de plongée Philippe JUILLION préparait les bouteilles d’air comprimé du club, pour la session qui devait s’ouvrir à 20 heures. Que s’est-il passé au moment des faits ? Accident de matériel ? Erreur humaine ? Les gendarmes de la compagnie de Compiègne ont ouvert une enquête.

Pris en charge dans un état critique

            Quant à l’éducateur, un homme de 61 ans, il a été secouru par l’une des membres de l’association « Thourotte Natation Sportive » qui venait d’arriver sur place pour prendre son créneau.

Cette femme, infirmière de profession, lui a prodigué les premiers soins. Grièvement blessé dans l’explosion, la victime a été prise en charge par les sapeurs-pompiers alors qu’elle se trouvait dans un état critique. Le moniteur a d’abord été transporté vers le centre hospitalier de Compiègne, avant d’être héliporté vers le CHU d’Amiens (Somme).

            Au lendemain de l’accident, les cours de natation ont repris à la piscine Bonichot. «Une partie du matériel de plongée a été mis de côté pour permettre aux gendarmes de poursuivre leurs investigations » n 

 

 
<< Début < Précédente 1 2 3 4 5 6 Suivante > Fin >>

Résultats 13 - 16 sur 21
 
Qui est en ligne